Le carnet de notes européen 2018 : Atalanta
27 ans après un quart de finale perdu en Coupe UEFA face à l’Inter, l’Atalanta faisait son retour sur la scène européenne, hors de son enceinte, qui ne répondait pas à certaines normes de l’UEFA. C’est donc au Mapei Stadium de Sassuolo, déguisé en bleu chaque jeudi de compétition, que la Dea a réalisé son aventure continentale.
Jamais favorite, toujours battante
Dans un groupe qui ne s’annonçait pas simple du fait du classement UEFA de l’Atalanta, c’est Lyon et Everton qui endossaient les rôles de favoris. Limassol figurant et l’Atalanta en trouble fête, outsider au niveau inconnu pour tout footeux ne suivant pas avec assiduité le championnat italien. Oui car 4ème de Serie A l’année passée devant la Lazio, l’Inter ou le Milan AC, l’Atalanta n’a plus rien d’une petite équipe, grâce à une défense à 3 et un schéma tactique rodé mené d’une main de maître par Monsieur Gasperini, l’homme de la renaissance à Bergame. Si les départs de Conti, Gagliardini et Kessie auraient pu ralentir les ambitions des autres nerazzurri, il n’en a rien été sur le terrain. En championnat comme en Europe, les joueurs se battent et de nouvelles révélations se font. Avec un centre de formation et des célules de scoutisme reconnues et de plus en plus sur le devant de la scène, l’Atalanta a fait bien plus que survivre dans son groupe. Elle l’a dominé.
Que ce soit Lyon (1-1 et 1-0) ou Everton (3-0 et 5-1), les deux favoris se sont retrouvés impuissants face à la maitrise technique et tactique de l’Atalanta. 3-5-2, marquage individuel avec le défenseur (Masiello) qui monte sur le milieu adverse, attaquant en pivot et faux milieu offensif avec Cristante, les Français et les Anglais n’ont pu que constater les dégâts sans jamais trouver la solution. Maitrise tactique oui mais aussi cœur solide ! En terminant première de son groupe, l’Atalanta remplit avec brio sa mission et hérite de Dortmund. Un géant européen, un peu blessé, mais toujours dangereux qui en a également bavé. Éliminés une majeure partie des 190 minutes disputés, les Allemands sortent finalement vainqueurs par la petite porte (qu’ils se prendront en pleine face au tour suivante) tandis que la Dea sort la tête haute. Une aventure pleine d’émotions que les coéquipiers de Petagna auront sans doute à cœur de disputer à nouveau l’année passée. Car oui, l’Atalanta a toutes les clefs en main pour s’imposer durablement sur la scène européenne.
Le bilan pour l’Italie
Avec 8 matchs joués pour 4 victoires, 3 matchs nuls et 1 défaite, l’Atalanta a fait bien plus que ce qu’on attendait d’elle. En brillant lors de ses matchs et en battant Lyon à un moment où l’Italie était au coude à coude avec la France au coefficient UEFA (pour l’année prochaine), elle a répondu présent. Des résultats très satisfaisants qui donnent envie de vite la revoir !
Note de la saison européenne : 15/20
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