Le carnet de notes européen : Juventus
Six années de domination en terres italiennes, deux finales de Champions League perdues, la Juventus en a marre d’attendre. Après la cruelle désillusion de Cardiff l’an passé, les Turinois sont revenus avec pour ambition de remporter le trophée ultime, ce qui semble de moins en moins facile compte tenu des rivaux européens qui semblent parfois sur une autre planète.
Un cran moins haut
C’est le premier constat. Si en Italie elle a eu du mal à convaincre dans le jeu tout en s’en sortant la plupart du temps, en Europe, beaucoup de performances ont fait parler. A commencer par les poules où avec le Sporting, l’Olympiakos et Barcelone, la Juventus faisait office de favorite. Face aux catalans, elle restait sur une superbe double confrontation en quarts en 2016/2017 remportée 3-0. Cependant, rien ne se passera comme prévu et le score s’est cette fois inversé. Le match aller tournant à la démonstration pour les catalans tandis que le retour sera apathique. Face aux portugais et aux grecs, la Juventus a eu du mal et n’a pu assurer sa qualification que lors de la dernière journée, laissant la première place au Barca. En huitième, encore une fois, la Juventus ne rassure pas par le jeu mais enivre par son cœur. En s’en sortant 2-1 en glaçant Wembley en 2 tirs 2 buts en 3 minutes, la Vieille Dame a rappelé son pragmatisme légendaire fabriqué en Italie. Malheureusement il n’y aura pas deux miracles puisque la marche face au Real aura été trop haute. Après un match aller complètement loupé, le retour signera la fin d’une aventure épique dès les quarts de finale. Une double confrontation ultime marquée par les expulsions de Dybala et Buffon, deux symboles d’une Juve trop nerveuse qui ne tournait plus rond.
La fin d’un cycle semble s’être engagée cette fois. Les douleurs de Cardiff ont été rudes et le tour de trop a été fait avec un groupe qui montre des limites d’effectif criant. Pénalisée par les blessures et des latéraux pas au niveau, la Juve a souvent dû bricoler, rarement en bonne condition pour mettre toutes les chances de son côté. Ses joueurs clefs ont trop rarement répondu présents que ce soit Higuain, Dybala tandis que les recrues n’ont pas eu l’apport escompté hormis Matuidi. De Sciglio est aux abonnés absents, Bernardeschi n’a pas encore le niveau espéré et Costa se montre trop imprécis et brouillon malgré quelques fulgurances. La Vieille Dame aura payé un manque d’impact au milieu notamment et ne peut que regretter de ne pas avoir pu faire ce coup cet hiver avec Emre Can. Il va falloir s’en remettre et vite renclancher la marche avant.
Le bilan pour l’Italie
Avec 10 matchs joué pour 5 victoires, 3 nuls et 2 défaites, le bilan de la Juventus reste très correct, et même, plutôt bon. Aller jusqu’en quart de finale de la Champions League n’est pas donné à tout le monde et seul une erreur d’inattention de Sandro et de Benatia leur aura couté le dernier carré. Il n’empêche que le visage montré aura parfois été poussif et que certains résultats auraient du être mieux négociés.
Note de la saison européenne : 14/20
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