Le Duel : Sousa VS Sarri
L’impact sur l’équipe
Débarqué du FC Bâle l’été dernier, Paulo Sousa est arrivé à Florence sans faire grand bruit. Malgré un budget modeste et un mercato sobre, il a su instaurer ses idées de jeu à une Fiorentina devenue l’une des belles surprises de la Serie A. Il relance certains joueurs en difficulté et réussit à faire comprendre sa philosophie aux joueurs. Avec lui, les gigliati ont réalisé le meilleur début de saison depuis 17 ans. S’appuyant sur la solidité, une bonne discipline tactique et le réalisme de ses joueurs, le natif de Viseu voit sa culture du travail lui procurer des résultats probants, avec une troisième place bien méritée, même si son équipe alterne le bon et le moins bien depuis peu.
Pour sa première sur le banc du Napoli, Maurizio Sarri a remporté un grand pari à travers la performance de ses joueurs sur le terrain. Bonne qualité technique, solidité défensive, jeu vertical, Sarri a trouvé le moyen d’insuffler à sa troupe la culture de la gagne. L’ancien banquier a ainsi mis au centre de son projet de jeu des joueurs comme Hamsik ou Higuain, complètement épanouis cette saison, auxquels il faut ajouter la complémentarité avec les autres éléments. Longtemps leader avant la défaite contre la Juventus et les récents faux pas, les Azzurri affichent tout de même des stat impressionnantes en étant la meilleure attaque du championnat et la deuxième meilleure défense.
Match nul
Gestion de l’effectif
La Viola n’a pas le meilleur effectif de Serie A, c’est sûr ; chose non moins évidente encore, l’absence de ‘’superstars’’ dans le rang des Florentins. Pourtant, le mister portugais a su créer une symbiose et une harmonie au sein de l’équipe, utilisant des joueurs et concoctant son système de jeu en fonction de l’adversaire à affronter. On a pu ainsi voir, depuis le début de la saison, les Toscans évoluer dans plusieurs schémas tactiques : 3-4-2-1, 4-3-2-1, 3-5-2. Mieux, les joueurs à utiliser pour interpréter les rôles sur le terrain sont très peu prévisibles, surtout dans le secteur offensif. De plus, à plusieurs reprises, ses changements en cours de match se sont révélés payants.
Maurizio Sarri de son côté a tâtonné en début de saison sur la composition de son équipe avant de se fixer sur son désormais 4-3-3. Et tel un amant qui a découvert sa dulcinée, il a du mal à s’en défaire. Conséquence, son onze de départ est connu à la lettre et peut être récité comme un seul mot. Mais bon, logique quand on sait qu’on ne change pas une équipe qui gagne ; beau surtout puisque celle-ci satisfait aux demandes de son entraineurs et des tifosi. Et quand un changement s’impose alors ? C’est là toute la question. Les récents mauvais résultats du club sont sans doute le fruit d’une recette dorénavant trouvée par les adversaires et de la fatigue accumulée par les titolarissimi*.
Vainqueur : Sousa
Le rendez-vous des grands matches
Prenons en considération l’actuel top 6 du classement de la Serie A, c’est-à-dire les deux protagonistes plus la Juventus, l’AS Roma, l’Inter et le Milan AC. Face à ces quatre formations, l’équipe de Sousa a livré six rencontres, dont trois à l’Artemio Franchi. Le bilan est de trois victoires pour autant de défaites (dont un revers 1-2 contre la Roma à domicile). Face aux cadors du championnat, il est clair que la Fiorentina n’affiche pas le plein de résultats, capable du bon comme du mauvais. On mettra néanmoins à l’actif du mister cette capacité de jouer avec toutes ses cartes et jusqu’au bout. Les nerazzurri s’en souviennent encore sûrement.
La troupe de Sarri présente elle, des résultats plus reluisants face aux mêmes équipes de ce « big 6 ». En six confrontations, la Napoli affiche trois victoires, deux nuls et une seule défaite contre la Juventus. Le face à face entre le Napoli et la Fiorentina lors du match aller avait aussi tourné à l’avantage des poulains de Sarri. Il est toutefois à noter que toutes ces victoires ont été obtenues lors de la première moitié du championnat et que Sarri, pour son manque d’innovation dans ses plans, finit par être trop prévisible. Les partenopei ne feraient-ils plus peur à leurs adversaires ? Cela dit, le bilan de l’entraineur napolitain reste meilleur que celui de son compère florentin.
Vainqueur : Sarri
La rédac’ tranche
Sans doute l’un des plus passionnants de cette Serie A, ce duel qui oppose ces deux entraineurs. Auteurs d’une très belle première partie de saison avec leurs équipes, Paulo Sousa et Maurizio Sarri présentent un visage moins rayonnant en 2016. Dans le jeu, les deux entraineurs ont le mérite d’avoir forgé deux formations belles à voir jouer ; une bonne vitrine pour notre Serie A. La clé de ce duel est probablement la gestion du groupe, point sur lequel Sousa part avec une petite longueur d’avance, vu les difficultés du Napoli sur ses derniers matches.
*titolarissimi : titulaires indiscutables
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