L’énigme De Rossi
Dimanche dernier, face au leader turinois, à peine le temps de plonger dans le doute profond pour le supporter romain suite à l’ouverture du score adverse que De Rossi, en bon leader qu’il laisse transparaître, égalise de plein fouet et établi un record personnel non négligeable pour un milieu récupérateur en faisant trembler les filets pour la troisième rencontre d’affilée. Vaillant et souverain, il a livré une partition globale plus que correcte, avec un pourcentage de 95% de passes réussies. Alors que son début d’exercice laissait à désirer, le milieu, à l’orée de ses 34 ans et après une carrière remplie de joies et d’amertumes, semble retrouver du poil de la bête. Suffisant pour se voir offrir un bail supplémentaire ? Le club évitant pour l’instant tout éclaircissement, le joueur de son côté reste évasif sur le sujet. Tels deux ados à l’école primaire, les parties flirtent sans vouloir s’engager. Mais qui saura faire le premier pas ?
Un attachement sans faille
Si un certain Francesco Totti annonçait jadis jurer fidélité uniquement pour une seule et unique entité, son fils spirituel que représente le brave De Rossi n’est pas en reste. Voulant suivre les pas de son aîné en prônant les mêmes principes de vie, ce dernier a hélas souvent trébuché lors de sa quête. Plus précisément lors des oppositions face aux cousins tant détestés de la Lazio lors desquels le milieu de terrain laissait sa lucidité dans les vestiaires et balbutiait son football tout en perdant ses nerfs de manière attristante. Jusqu’à en arriver au point culminant où le coach d’antan Ranieri remplaça les deux symboles de la capitale à la mi-temps, visiblement très tendus lors d’un derby de 2010 avec le titre en ligne de mire. Un choix plus qu’audacieux et qui s’avéra décisif. Sinon, De Rossi c’est un salaire à 6 millionsd’euros (le plus élevé du club) et un total de 14 expulsions à son actif. En effet, il a cette fâcheuse tendeuse à craquer psychologiquement lorsque les débats s’enveniment. Une attitude à maintes reprises reprochée par ses supporters, lui imputant en outre d’être surpayé malgré des performances en deçà des attentes.
Peut-il être encore utile à la cause romaine ?
Avec un peu moins de quarante matchs disputés sur la saison, l’international transalpin reste tout de même un élément d’envergure du dispositif giallorosso. Autant à l’aise en sentinelle qu’en charnière centrale lorsque les circonstances le réclament, il n’est cependant plus autant indispensable que par le passé. Et le moins que l’on puisse affirmer, c’est que ça se bouscule au portillon, entre l’éclosion définitive de Paredes et des jeunes souhaitant bousculer une hiérarchie devenue chancelante, à l’image du jeune Pellegrini en prêt à Sassuolo qui grandit vite et très bien. Avec la retraite du prophète Totti, comment réagirait l’entourage romain au départ de celui censé reprendre les clés du navire ? Pour les plus nostalgiques, cet acte s’apparenterait à un véritable blasphème. Ou comment éjecter en même temps Romulus et Remus. Bienvenue à Rome…
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