Les meilleurs joueurs de la Juventus : 8ème

Par Anthony Maiorano publié le 28 Août 2017
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Incontestablement l’un des attaquants phares que le football italien ait eu l’aubaine de connaître lors de ces dernières décennies. Jamais banal, Gianluca Vialli se démarquait par son dynamisme et un leadership inné. Que ce soit à la Sampdoria ou à la Juventus, son rendement se révèlera plus que déterminant en écrivant de sa plume la plus soignée, l’histoire récente des deux écuries. Décidément l’un des meilleurs à son poste entre les années 80 et 90, il fait partie intégrante de cette envieuse catégorie des joueurs à avoir remporté les trois principales compétitions UEFA pour clubs. Avec 259 buts cumulés lors de ses passages en clubs, il a été, en 2015, naturellement propulsé dans la Hall of Fame du Calcio. Avant-centre complet, avec un jeu spontané et une intelligence tactique à revendre, les amants du ballon rond gardent d’excellents souvenirs de sa bouille de guerrier et ce malgré une calvitie précoce. Or, que ce soit vêtu d’un tricot transpirant ou d’un costume trois pièces, Vialli avait toujours la classe.

Un homme de finales

C’est du côté de la Cremonese que le jeune Gianluca répète ses gammes et débute chez les pros. Le mercato estival de 1984 sera celui du pari risqué pour la Sampdoria qui décide de miser sur ce joueur inexpérimenté. Top départ et déjà une Coppa Italia à installer dans son salon, à côté des illustrations souvenirs le retraçant avec son partenaire de qualité, un certain Roberto Mancini. Avec leur surnom autant célèbre que véridique, « I gemelli del gol » remporteront Coupe des Coupes, Scudetto (le seul du club à ce jour) et participeront à une finale de Coupe des Champions. Suite à cela, il tombe sous le charme de la Vieille Dame en 1992 pour 4 milliards de lires et découvre les joies de la concurrence en se frottant à des éléments de tout premier ordre tels que Ravanelli et par la suite Del Piero. Malgré l’obtention d’une coupe de l’UEFA, ce n’est pas une saison de rêve au vu des relations conflictuelles qu’il entretenait avec Giovanni Trapattoni. C’est avec l’avènement aux commandes de Marcello Lippi que l’attaquant de race retrouvera comme par magie fraîcheur, lucidité et s’imposera gentiment mais sûrement comme un leader de terrain. Ce qui va lui permettre de conquérir son deuxième championnat personnel ainsi que sa quatrième coupe nationale. L’année d’après sera encore de meilleur goût pour le chef étoilé Vialli avec au menu une Supercoppa et en guise de succulent dessert une Champions League conquise au bout du suspens des tirs aux buts face au tenant du titre de l’Ajax. De quoi partir à l’étranger avec le cœur léger et un point de chute nommé Chelsea.

Le but dans le sang

Son après-carrière se révélera moins folichonne, notamment lors de son passage comme consultant puis commentateur chez Sky Sport, où le bonhomme perdra en crédibilité et essuiera bon nombre de critiques. L’unanimité des avis ne sera jamais chose acquise, même pour un sportif de la trempe de Vialli. Avec son charisme naturel, il avait pris cette habitude de laisser une empreinte indélébile partout où il était passé. De plus, faut-il rappeler qu’il est le dernier capitaine turinois à avoir soulevé cette maudite coupe aux grandes oreilles ? Pour toutes ces raisons, il est notre 8ème meilleur joueur de l’histoire de la Juventus depuis 1990.

Palmarès et statistiques avec la Juventus

– Matchs : 145

– Buts : 53

– Scudetti : 1

– Coppa Italia : 1

– Supercoppa : 1

– Champions League : 1

– Coupe de l’UEFA : 1

 




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Anthony Maiorano

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