Les meilleurs joueurs du Milan AC : 23ème

Par Jérome Perrin publié le 07 Mar 2017

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Trouver une place en attaque dans le grand Milan AC de Sacchi puis de Capello n’est pas chose aisée ! D’autant plus quand l’attaquant titulaire n’est autre que le meilleur au monde à son époque : Marco Van Basten. Pourtant, à force de travail, d’abnégation et de persévérance, Daniele Massaro a su gagner sa place et triompher sur le tard avec les Rossoneri. Il débarque dans l’effectif lombard en 1986 avec un statut de champion du monde. Alors certes, Massaro n’a pas joué une minute en 1982 mais il n’en demeure pas moins qu’il a fait partie du groupe emmené en Espagne par d’Enzo Bearzot et que lui aussi a droit à cette reconnaissance mondiale. Un premier passage en rossonero de 86 à 88 pour le natif Monza, qui se conclut par un premier Scudetto en 88. Il prend part à 26 rencontres cette saison là mais il n’est pas de la victoire européenne la saison suivante car en prêt à l’AS Roma. L’avant centre, qui a débuté en Serie A avec la Fiorentina en 1981, est finalement rappelé dans l’effectif milanais pour la saison 89-90. En finale de la C1 contre Benfica, il entre en jeu en seconde mi-temps à place d’Ancelotti. A presque 30 ans, il dispute et remporte sa première finale de coupe d’Europe des clubs champions.

Plus d’importance sous les ordres de Capello

Mais c’est sous les ordres de Fabio Capello que Daniele va jouer plus régulièrement et garnir son armoire à trophées. Entre 1991, date à laquelle Don Fabio prend la succession de Sacchi, et 1995, Massaro et ses coéquipiers remportent trois Scudetti consécutifs. Le fameux Milan « degli invincibili » ne connaît pas la défaite durant la saison 91-92 et leur exceptionnelle série ne s’arrête qu’en mars 93…Pour le Scudetto 92, le champion du monde dispute 32 matchs et inscrit 9 buts. L’exercice suivant est moins réussi pour l’avant centre, qui ne score qu’à 5 petites reprises en Serie A pour 29 matchs disputés. Mais surtout, sa saison 92-93 est résumée par certains à son échec face à Barthez en finale de Champions League à Munich. Van Basten sur une jambe, Massaro porte les espoirs milanais mais loupe le coche, ce qui sera fatal au grand Milan qui s’incline. L’homme est revanchard. Il a réussit à revenir à Milanello et à s’imposer. Il va donc revenir en finale de la C1 la saison suivante et faire oublier sa maladresse de 93. Et de quelle façon ! Face au FC Barcelone, Massaro plante un doublé en 1ère période et plie ainsi la finale. L’attaquant transalpin n’a certes pas la classe et l’élégance de Van Basten. Ni même le génie de Savicevic ou la puissance de Dessaily, tous deux également buteurs lors de cette fameuse finale, mais sa performance face aux Catalans laisse une trace tout aussi indélébile dans la prestigieuse histoire de l’institution. Pragmatique, le Mage de Fusignano le sélectionne pour la World Cup 94 et le titularise même en finale pour venir à bout des Brésiliens. Epuisé, il rate son tir au but mais demeure pour toujours champion et vice champions du monde ! Il achève son aventure au Milan la saison suivante par une 4ème finale de Champions League et une défaite contre l’Ajax Amsterdam, qu’il dispute en tant que titulaire.