Les notes de l’Italie face à l’Espagne

 

Buffon 5,5 : Peu sollicité en première mi-temps, il décide de réchauffer le stade avec des crochets de grand-père qui montrent, une fois de plus, que Gigi préfère les gants aux crampons. Pas grand chose à faire en seconde période non plus, mis à part cette tête piquée d’un Morata hors jeu qu’il juge mal. Résultat, un cafouillage qui permet à Aduriz de la coller au fond.

Darmian 6 : Quelques petites erreurs de positionnement et une activité moins percutante pour le mancunien. Mais un rôle qu’il n’a pas l’habitude de tenir.

Bonucci 6,5 : Patron incognito, il gère la ligne défensive d’une main de maître et manque le but d’un souffle en seconde période. Il gère Aduriz sans problème, laissant Morata, l’Espagnol le plus remuant, aux autres.

Astori 5,5 : Lent et parfois inattentif, il offre un ballon aux espagnols en deuxième mi-temps qui aurait pu faire mal. Une jolie titularisation tout de même pour un joueur qui, au début de l’année, se battait pour trouver un club.

Florenzi 7 : Aller. Retour. Aller. Retour. Aller ? Retour ! Il bouge et pousse comme un dingue sur son flanc droit. Dommage qu’il soit parfois si bourrin, mais un cœur comme le sien ne se critique pas. Une vraie locomotive. Remplacé par De Silvestri

Thiago Motta 6,5 : Il mène son match à l’expérience. Se déplace peu mais bien, joue intelligemment et a fait pratiquement tout ce qu’on attendait d’un joueur à cette position. Réussi l’exploit de terminer le match sans se faire remplacer.

Parolo 6 : Il presse le milieu adverse et notamment Fabregas, qui semblait être son âme sœur d’un soir. Il récolte un jaune en faisant une faute pas trés futée qui permet aux Espagnols de revenir au score. Remplacé par Jorginho

Giaccherini 6,5 : Beau match du Giak qui régale Lorenzo d’une jolie passe en pleine surface. Et ça fait but. Ce joueur là a carrément sa place pour l’Euro. Et Conte le sait. Remplacé par Antonelli

Candreva 6,5 : Grosse intensité de jeu en première mi-temps. Des débordements à droite, des jolis centre et un beau tir qui surprend presque De Gea. Presque. Il réussi pratiquement tout ce qu’il n’arrive pas à faire à la Lazio cette saison.  Remplacé par Bernardeschi

Pellè 5,5 : Un positionnement en pivot intéressant mais trop peu de ballons à se mettre sous la dent pour espérer quoi que ce soit. Doit gérer avec Ramos puis Piqué qui, clairement, ne sont pas les derniers de la classe. Remplacé par Zaza

Eder 5 : Il tente, y met de l’envie. Mais c’est tout. Constamment en manque d’impact et de punch, il ne réussi jamais à éliminer son marquage direct. Remplacé par Insigne

 

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Insigne 7,5 : Il entre en jeu et se crée la plus grosse occasion depuis le début de la rencontre. Puis vient son but, au terme d’une action parfaite. Il s’invente un ballon piqué à l’entrée de surface qui suspend le temps et met tout le stade en apnée. Sans aucun doute le plus espagnol des Italiens.

Zaza 6 : Une furie qui fonce tête baissée, presse la bave au coin de la bouche et tire dans tous les cuirs qu’il touche. Il décroche beaucoup, trop. Termine son match en refilant un petit pont pleine surface à un Piqué sur les talons.

Bernardeschi 7 : La grande classe. Pour sa première sélection chez les grands, il remonte un ballon avec l’élégance qu’on lui connaît avant d’ouvrir pour Giaccherini. Une passe plus tard, ça fait but. La simplicité à cultiver. Une aura qu’on ne devra pas gâcher.

Antonelli non-noté

Jorginho non-noté

De Silvestri non-noté

 

Conte 7 : Le 3-4-3 mis en place par Antonio gère une Espagne qui, malgré les absences de Busquets et Iniesta, reste toujours l’Espagne. Son équipe semble avoir du cœur et des poumons. Cultive l’envie de jouer, toujours, et d’imposer son jeu. Garder le ballon. Se créer des espaces. Jouer sur les ailes. Une vraie équipe d’Antonio Conte, marque de fabrique. C’est parfois un peu robotique, mais les premiers signaux sont bons.

 

*Le barème est italien

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