Les notes du Napoli face à l’Inter

Par Maxime Artois publié le 22 Oct 2017

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Reina 6,5 : Match correct de sa part, d’autant qu’il s’est montré à son avantage sur une reprise de Valero en première mi-temps.

Ghoulam 7 : C’est un latéral mais son positionnement, sa technique et son sens de la passe le font parfois passer pour un ailier. Impeccable en défense, il apporte le surnombre dans les phases offensives et est la raison pour laquelle les Azzurri combinent si bien à gauche. La passe lobée qu’il distille à Mertens à la 90ème minute aurait pu être décisive.

Koulibaly 6 : encore une fois, sa présence imposante s’est largement ressentie et il est important à la relance du ballon. Il est néanmoins coupable de nombreuses fautes grossières qui auraient pu occasionner des sanctions plus graves.

Albiol 6,5 : Pas souvent sollicité, il ne prend pas de risques. Cela lui vaut un match propre où il a tout de même dégagé de la sérénité, notamment dans son impact sur le jeu aérien. Sans oublier que c’est lui qui sauve la tentative de Vecino sur sa ligne de but et de la tête.

Hysaj 6 : Dans son couloir droit, il a régulièrement été étourdi par Perisic en première période. A sa décharge, il s’est quelque peu rattrapé ensuite, et des montées offensives accompagnées de bons centres se font de plus en plus fréquentes chez lui. Encourageant.

Jorginho 6 : Il a su tenir le ballon au milieu du terrain mais quand il s’agit de se projeter, c’est plus compliqué. Ce n’est pas l’envie qui manque, à l’instar de ses nombreuses transmissions à l’encontre de Mertens, mais il n’a pas su assurer toutes ses passes vers l’avant.

Hamsik 6,5 : Il est peut-être en-dedans ces derniers temps, son match de ce soir a de quoi redonner confiance. Omniprésent au milieu de terrain et initiateur de la plupart des offensives des partenopei, pour lesquelles il se retrouve même parfois à la conclusion. A son actif : deux frappes puissantes non cadrées de peu et une merveille de passe à destination d’Insigne, sans conséquences.

Allan 6 : Il a fait ce qu’il sait faire de mieux : apporter sa combativité, ratisser les ballons sur la largeur du milieu de terrain et échanger avec ses compères du milieu. En revanche, son apport offensif doit encore s’améliorer. Ses dribbles sont en effet rassurants mais pas encore déterminants.

Insigne 6 : il provoque le danger à chaque prise de balle, c’est indéniable, symbole de l’activité offensive de son équipe. Mais on l’a senti moins à l’aise qu’habituellement, entre gestes techniques superflus et manque de lucidité face au but, en témoignent ses frappes croisées non cadrées ou sa tête trop molle repoussée par Handanovic.

Mertens 5 : c’est un match insuffisant, surtout lorsqu’on connaît son potentiel. En tant que faux n°9, ses imprécisions fréquentes dans les passes et son incapacité à faire la différence balle au pied se sont ressenties. Eteint par Skriniar, il aurait pu sauver son match par ses bons déplacements, mais il a buté par deux fois sur un grand Handanovic.

Callejón 5,5 : à partir du moment où il n’est jamais trouvé par Insigne ni Mertens, ses complices favoris, on sait que son match va être compliqué. Malgré sa transparence globale, il a contraint Handanovic à s’employer sur une frappe et effectué une subtile déviation de la tête pour Hamsik. Mais c’est tout.

Zielinski 6,5 : Son entrée est très prometteuse, encore une fois. Son allant offensif aurait dû être récompensé par une reprise de volée, en vain.

Rog non noté

Ornas non noté

Sarri 5,5 : on retiendra qu’en dépit d’une fatigue qui guettait le groupe napolitain à l’issue de cette semaine de folie, Sarri a décidé de reconduire son onze type contre l’Inter. Son plus grand mérite est peut-être paradoxalement d’avoir vu son Napoli tenir tout le match. Toutefois, le regret de ne pas avoir su s’imposer par manque de fraîcheur physique des joueurs peut subsister. Surtout que les trois remplacements sont apparus à vingt minutes de la fin, et que les choix peuvent en surprendre plus d’un : Hamsik et Insigne s’étaient plutôt montrés à leur avantage tandis que Rog et Ounas n’ont… rien montré.