L’Inter et Spalletti à l’attaque de la tactique

Par Giuliano Depasquale publié le 08 Fév 2018
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960 minutes, c’est long. En 960 minutes, on sait facilement regarder deux fois de suite les huit DVD de la collection sur le triplé de l’Inter. Pourtant, ça fait 960 minutes que le public interista s’ennuie à attendre une victoire de son équipe de cœur. Une série de dix matchs consécutifs sans victoire alors que la saison avait commencé par le meilleur démarrage de l’histoire du club. Si cette période cauchemardesque n’était certainement pas prévisible même par les plus fins analystes, elle pouvait tout de même être crainte. Bien que le groupe enchaînait les victoires au premier tour, la tactique en place laissait déjà transparaître certaines failles qu’il semblait devoir colmater au plus vite. Il faut dire que le mercato estival n’a pas pu apporter tous les profils dont Spalletti avait besoin. Sans un grand budget, pas de grands changements possibles, mais, heureusement pour l’entraîneur, le 4-2-3-1 hérité de Pioli est une de ses formations favorites. Le principal souci, cet été, était de trouver un trequartista pur et dur, autant capable de faciliter le passage rapide d’une aile à une autre que d’assister Icardi dans la chasse au but. Borja Valero a été désigné à ce poste par défaut, vu la concurrence. Joao Mario n’était pas capable de tirer l’équipe vers le haut, déjà avant d’enchaîner les contre-performances, et Brozovic est bien trop inconstant. L’Espagnol n’arrivait pas toujours à accomplir parfaitement sa tâche, mais les résultats suivaient quand même grâce à une grande forme du secteur offensif et d’un milieu qui se démenait à chaque fois pour trouver une solution.

Revoir ses plans

Du 4-2-3-1, Spalletti a aussi testé le 4-3-3, comprenant bien qu’il ne disposait pas d’un trequartista assez efficace et constant pour maintenir la formation initiale. Cette fois, ce sont les ailiers qui font défaut. En grande méforme, Perisic et Candreva, soit le moteur du système offensif, sont totalement inefficaces. Le premier ne court plus et loupe tous ses tirs, tandis que le second s’est remis à centrer sur l’adversaire ou directement dans les tribunes. Du coup, Spalletti penserait à revoir la formation en fonction de cette donnée. Fini les centres à la chaîne jusqu’à ce que quelqu’un réussisse à capter le ballon dans la surface, l’entraîneur penserait désormais se tourner vers un 3-4-1-2. Dans le cas où le trident défensif serait composé de Miranda, Skriniar et Lisandro Lopez, l’effectif retomberait dans le même besoin qu’en début de saison, concernant les défenseurs centraux. Ranocchia serait toujours à disposition, ainsi que D’Ambrosio en cas d’urgence, mais il semble risqué d’adopter une défense à trois. Et même si le coach place un 4-3-1-2, ce serait un problème pour Icardi qui a typiquement le profil d’attaquant solitaire. De plus, le passé a déjà montré qu’Eder n’était pas le plus utile dans un onze de base et Perisic doit réellement se reconcentrer sur la pelouse. Dans une ultime hypothèse d’un 4-3-2-1, seul Candreva, qui a besoin de jouer dans un couloir, ne serait pas comblé. La défense resterait identique ; le milieu à trois permettrait à Borja Valero de se concentrer plus bas, où il est le plus efficace ; Rafinha, au centre de l’attention, trouverait un poste idéal comme milieu offensif à la limite du soutien d’attaque ; et Icardi pourrait continuer à évoluer seul, à condition qu’il se reprenne lui aussi. Mais, en premier lieu, il est important que certains joueurs retrouvent l’envie de jouer…




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Giuliano Depasquale

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