L’Italie de Luigi Di Biagio : la jeunesse sera mise en avant !

Par Hugo Calamini publié le 14 Fév 2018
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Depuis le naufrage causé par un certain Ventura lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2018, le bateau italien peine à se reconstruire. Quatre mois après, toujours aucun entraîneur. C’est pourquoi la FIGC, placée sous la tutelle du commissaire Fabbricini et de son adjoint Costacurta a nommé l’ancien sélectionneur U21. Un véritable challenge. En effet, Di Biagio peut espérer un rôle permanent s’il arrivait à gagner « 4-0 les prochains matchs amicaux » selon le commissaire adjoint. Si la crédibilité d’une telle déclaration reste suspecte, il n’empêche que ce choix d’intérim semble cohérent avec la situation actuelle. Effectivement, Di Biagio connaît parfaitement son effectif, étant donné qu’il entraîne les jeunes espoirs depuis déjà plus de cinq ans! De plus, toute renaissance rime avec nouveauté et jeunesse. Quoi de plus logique que de repartir avec des jeunes italiens, tous talentueux, pour assurer la succession d’un effectif vieillissant composé d’anciennes stars tels que Buffon ou De Rossi ? Une formation en 4-3-3 permettrait à certains joueurs adaptables comme Chiesa et Pellegrini de s’exprimer de la meilleure des manières possibles. Cependant, ce renouveau se ferait également avec des joueurs un plus expérimentés, comme Bonucci, Verratti, Insigne et… Mario Balotelli qui réalise de bonnes performance à Nice et Gianluigi Buffon qui ne semble décidément pas prêt à arrêter ! En bref, de nouveaux noms pour cette nouvelle Italie font surface. On parle par exemple de Caldara et Romagna en défense; Benassi, Cristante, Pellegrini, Murgia, Barella, Mandragora au milieu et Chiesa, Kean et Cutrone pour l’attaque. Une phase de tests en quelque sorte à laquelle personne n’avait vraiment osé se frotter ces derniers temps. A défaut de Coupe du Monde en Russie, pourquoi pas essayer ?

Que faut-il attendre du futur de Di Biagio ?

Lors du dernier Championnat d’Europe de football espoirs, Di Biagio est un sélectionneur ayant réalisé un parcours correct avant de se faire éliminer par l’Espagne en demi-finale (score de 3-1). Si son rendement n’est pas non plus brillant, il a de quoi laisser présager un futur de bonne facture. Le 23 et 27 mars, l’Italie affrontera l’Argentine et l’Angleterre. De grosses équipes qui ne se laisseront pas marcher dessus. C’est donc un véritable challenge qui s’offre à l’italien car celui-ci sait très bien que gagner ces deux matchs confirmerait sa légimité et le projet jeune (si l’on se dirige bien vers cela), tandis qu’une performance peu convaincante le replongerait sur le banc des moins de 21 avec une impression de loupé. De plus, certains grands noms circulent dans toute la presse transalpine. Mancini ne cache pas sa volonté de gagner le banc italien. La FIGC travaille également sur d’autre coachs tels que Antonio Conte, Claudio Ranieri ou encore Carlos Ancelotti. De très gros calibres, comme le précise le commissaire adjoint, Costacurta : « Il faut qu’on commence à les rencontrer. On a les meilleurs entraîneurs du monde, profitons-en… ». Marcello Lippi évoque le cas de Di Biagio comme un « choix traditionnel » en précisant que les résultats doivent être immédiats… Pression et exigence. Tels sont les mots qui qualifieront les attentes des différents tifosi envers cette nouvelle Squadra Azzurra. Di Biagio aura-il l’aura, les épaules et les compétences pour le supporter ? Rien n’est moins sur. En tout cas, pour l’ancien international, l’intérim semble plus probable que la permanence.




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Hugo Calamini

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