Lorenzo Tonelli, l’âge de la raison

Par Matteo Pogliani publié le 02 Avr 2016
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Tonelli

26ans, 1m83, environ 80kgs, voici le profil du défenseur d’Empoli qui donne envie à tous les grands clubs de Serie A. Une carrière à jouer le maintien ou la montée dans l’élite, le cap doit être passé, et on dirait bien que Lorenzo s’apprête à le faire.

Un central des plus complets

Si l’équipe entraînée par Giampaolo est tout prêt d’arracher le maintien, cela n’est pas encore fait pour autant. Le bon début de saison d’Empoli était fondé sur du beau jeu : solidité défensive, créativité au milieu, percussion et réussite en attaque. Et l’homme fort de cette défense s’appelait Tonelli. Rugueux sur l’homme, il fait peut-être de cette fougue son plus gros défaut. Toutefois, son pressing constant sur l’attaquant adverse, sa facilité à s’élever dans les airs pour intercepter dégagements et centres font de lui l’un des meilleurs défenseurs de la Botte en collé-serré avec le neuf adverse. Avec Sarri la saison passée, il a appris le sens du placement et de l’interception. Ces qualités se sont développées encore cette année avec l’actuel entraîneur de Empoli. Mais là où il devient vraiment intéressant, c’est dans ses relances de balles. Habitué avec des coachs qui aiment faire démarrer l’action de derrière, par leurs centraux, Tonelli a développé une aisance technique qui lui permet à la fois d’assurer la relance mais aussi de chercher directement les attaquants en sautant les lignes. Du pur bonheur pour un entraîneur !

Et maintenant ?

Dans la série montée en Serie A et maintien dans l’élite, Tonelli a déjà beaucoup donné. S’il veut sortir de l’anonymat et se révéler, il doit viser l’échelon supérieur. On serait presque tentés de dire que c’est jeune pour un défenseur et qu’il a encore toute la carrière devant lui. C’est presque le cas effectivement. On a l’habitude de dire que c’est à partir de cet âge là qu’un central acquiert en expérience et qu’il passe définitivement le cap. Tout est donc entre les pieds de Tonelli. Les bases lui ont été données à Empoli, un peu comme Rugani l’an passé. Les entraîneurs qu’il a eus l’ont mis dans les conditions de s’affirmer dans un club plus huppé qui a d’autres ambitions que le maintien. A lui de faire le bon choix à présent. Une grosse cylindrée c’est le minimum : jouer les places européennes voire le titre avec la pression qui va avec. Les principaux clubs italiens se sont bien entendus déjà penchés sur son cas en vue de la session estivale du mercato, mais inutile de spéculer sur sa prochaine destination, elle doit tout simplement être la bonne pour lui. Pour ce qui est de la Nazionale, il est certain qu’il est un peu juste pour l’Euro en France de cet été. Mais s’il poursuit sa progression, le prochain sélectionneur de la Nazionale devra prendre en compte sa candidature pour les prochaines échéances internationales.




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Matteo Pogliani

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