Mancini VS Ventura : trois matchs au révélateur
Après le départ d’Antonio Conte de la Nazionale contre l’Allemagne lors de l’Euro 2016, Ventura devient le nouveau sélectionneur italien. Son premier match est alors un véritable test : amical contre une équipe de France en grande forme menée par Didier Deschamps. Le match s’achève sur un score de 3-1. Par la suite, l’Italie gagne en campagne de qualifications pour le mondial 2018 contre Israël 3-1 et est tenu en échec contre l’Espagne 1-1. En analysant les débuts de Mancini, on peut remarquer des résultats pour le moins très similaires : victoire 2-1 contre l’Arabie Saoudite, une défaite identique contre la France et un nul contre les Pays-Bas sur le fil. En revanche, les contextes d’arrivés des deux coachs divergent de fond en comble : d’une part pour Ventura, il y a un entraîneur qui a été appelé pour un seul objectif, amener la Squadra Azzurra à la Coupe du Monde en Russie. Il faut préciser qu’à ce moment même, l’Italie ressortait d’un beau parcours européen et a raté de peu sa place en demi-finale contre l’équipe d’Allemagne. D’autre part, Mancini a été lui, nommé avec pour unique but de reconstruire une équipe complètement fragmentée suite à l’échec Ventura. Un véritable chantier sur le long terme.
Et dans le jeu, ça donne quoi ?
Malgré la catastrophique élimination italienne du mondial, les débuts de Ventura à la tête de la sélection semblaient pourtant prometteurs. La cuisante défaite contre la France est difficile à juger car en rodage et avec un effectif qui reprenait la compétition. Cependant, la victoire contre Israël fut intéressante vis à vis du réalisme italien malgré les difficultés de Verratti et Chiellini. Les hommes de Ventura ont assuré l’essentiel pendant la rencontre et en particulier Buffon qui a encore une fois sorti des arrêts de grande classe. Contre l’Espagne, la partie s’est déroulée en deux temps. L’Italie s’est faite largement dominée durant la première partie de la rencontre avec très peu d’impact offensif et une jolie bourde de Buffon. Par la suite, elle a complètement changé de visage en donnant l’intensité et le pressing qui avait fait sa force à l’Euro. Bilan des trois rencontres : du bon, les tifosi étaient alors optimistes de ce que pouvait apporter le sélectionneur italien et différents succès se sont enchainés afin de mener à bien une campagne embarquée correctement.
Par ailleurs, en prenant une fois de plus le contexte en compte, Mancini s’en sort lui aussi très bien. Malgré un jeu encore tendre au milieu, que les automatismes n’aient pas encore lieu et quelques fragilités défensives, l’Italie reste jeune et doit se reconstruire ! Le chemin sera évidemment long avant de ressembler aux grandes nations. Le jeu proposé par Roberto Mancini laisse présager beaucoup de potentiel d’autant qu’il manquait cinq joueurs pour blessure. D’un point de vue offensif par exemple, la Squadra Azzurra s’est montrée bien plus dynamique et a marqué dans chacune de ses rencontres.
En termes de choix tactiques, un véritable changement fait son apparition avec également le retour de Balotelli qui semble s’inscrire comme le prochain homme fort du technicien italien. Pour rappel, une convocation de « Super Mario » par Ventura était utopique et ce, malgré ses bonnes performances à l’OGC Nice. De plus, on remarque que l’actuel sélectionneur teste et essaye de lancer dans le grand bain des diamants italiens, encore à l’état brut, à l’image de Chiesa, Politano ou Mandragora. A contrario, l’équipe alignée contre la France en 2016 était déjà plus vieillissante avec la titularisation de joueurs comme Parolo, Candreva, Barzagli ou encore Pellè. Avec du sang neuf et beaucoup de potentiel, Mancini semble avoir compris que le renouveau doit se jouera avec des jeunes sur le long-terme, ce qui est une des principales différences de l’ancien sélectionneur, Gian Piero Ventura. Peut être que l’échéance lointaine l’aide un peu, mais peut-être qu’il fallait ça au final pour une prise de conscience collective.
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