Matteo Politano, le futur de la Nazionale ?

Par Théo Rizzo publié le 23 Déc 2017

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Un ailier créateur et polyvalent

Arrivé en 2015 du côté du club neroverde, Matteo Politano a eu la capacité de s’adapter très vite sous ses nouvelles couleurs. De fait, lancé dans le grand bain par Eusebio Di Francesco dès son arrivée, le numéro 16 a toujours su se montrer à son avantage sur le terrain. Tantôt placé à gauche, tantôt aligné à droite, le dynamiteur italien parvient souvent à créer des différences dans le jeu grâce à ses qualités de percussions et à sa vitesse balle au pied. Auteur d’une très belle saison l’an passé où il s’est démarqué en inscrivant 5 buts et en décernant 6 passes décisives, le joueur italien semble repartir sur des bases similaires cette saison. En effet, malgré le début de saison chaotique de son équipe qui a mal géré le départ de Di Francesco à l’AS Roma, le joueur s’est sublimé en inscrivant des pions importants face à des concurrents directs comme Crotone et la SPAL. Des buts capitaux qui ont à chaque fois permis à son équipe d’engranger les trois points et ainsi distancer des équipes de bas de classement.

Un avenir étoilé

Suivi par son ancien mentor à Sassuolo, Di Francesco qui aimerait le rapatrier dans la capitale italienne dès cet hiver et par la Fiorentina, Matteo Politano est en train de passer un cap cette saison. En permanence dans l’effort et dans l’envie de bien faire, il n’a pas souhaité s’exprimer sur les rumeurs le renvoyant dans son club formateur dès janvier, dans le cadre d’un échange avec le jeune turc Under. Fort sollicité sur le marché de transferts, le club neroverde n’a d’ailleurs pas hésité à prolonger le joueur italien jusqu’en 2022. Un nouveau contrat qui justifie les espoirs placés par Sassuolo pour un homme qui ne cesse de progresser. Avec un temps de jeu conséquent où il compte à son actif 14 titularisations depuis le début de la saison combiné à une grande marge de progression, il ne fait nul doute que Matteo Politano a un avenir doré qui se dresse devant lui. À lui de continuer à travailler sérieusement pour devenir l’un des piliers d’une équipe nationale en reconstruction et d’une génération qui peine à s’affirmer en Italie.