Mazzarri rejoint également l’Albion

Mazzarri sera bel et bien le quatrième italien à entraîner en Premier League à compter de la saison prochaine. A ses côtés Antonio Conte à Chelsea, Francesco Guidolin à Swansea et bien sûr le tout frais couronné Claudio Ranieri à Leicester. L’ancien du Napoli et de l’Inter a donc décidé de se relancer dans la banlieue Nord-Ouest de Londres tandis que la traditionnelle école italienne inspire de nouveau les dirigeants du pays du thé.

Un choix mesuré

Quoi qu’il en soit, Walter Mazzarri n’a pas foncé tête baissée vers un défi loufoque, qu’il ne serait probablement pas capable de relever. A la suite de son exonération de l’Inter et de son passage globalement à vide depuis son départ du San Paolo, Mazzarri a pris le temps de rentrer en contact avec Gino Pozzo, fils de Giampaolo Pozzo, propriétaire d’un club « de l’ombre » fraichement maintenu en Premier League et dont la spécificité est sa quantité phénoménale d’internationaux (ainsi qu’Elton John président d’honneur). Le management a paru astucieux pour le fiston Pozzo qui a sélectionné une personnalité en mesure d’appliquer à la fois qualité de jeu et équilibre des comptes, spécificité du coach toscan au cours de son indélébile expérience près du Vésuve. Quant à Walter Mazzarri, il y trouvera à la fois les infrastructures suffisantes ainsi que deux compères que sont Britos et Behrami, ces mêmes qu’il avait accompagnés en Champions League au cours de ses plus mémorables années. De quoi le stimuler lui et les supporters de la banlieue londonienne qui rêvent également de faire chahuter le big four par le biais des ingéniosités tactiques made in Italy.

Besoin de se mesurer

Alors bien sûr, Watford n’est pas l’institution fringante d’où découle les aides des Emirats Arabes Unis, de la Chine ou des Etats Unis, mais les valeurs-football ainsi que les bonnes installations dans le Hertfordshire devraient permettre au sergent de développer sa maturité à l’international ainsi que d’épanouir sa vision du football dans un cadre flambant neuf. Notons que Mazzarri a volontairement vécu six mois à Manchester au côté d’un proche ami du journalisme ainsi que d’un professeur particulier, et l’idée de se mesurer à la nouvelle colonne vertébrale des techniciens italiens ainsi qu’au gratin du football mondial ont eu raison de sa décision. Pour celui qui a fait du caractère son style de vie, Mazzarri devrait pouvoir être en mesure de se confronter à un championnat difficile et devrait pouvoir faire de nouveau du football sa vie et sa passion, sereinement.

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