Les meilleurs joueurs de l’Inter : 11ème

Par Giuliano Depasquale publié le 12 Juin 2017

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Avec l’affaire du Calciopoli, l’Inter n’a pas reçu qu’un Scudetto lors de l’été 2006, mais aussi Vieira et Ibrahimovic, qui décident de ne pas suivre la Juventus en Serie B. L’attaquant suédois, déjà grandiose avec les Bianconeri, est alors accueilli à Milan comme un roi. Si cela faire sourire aujourd’hui, il affirme à son arrivée avoir toujours supporté les Nerazzurri. Il n’en faut pas plus au public du Giuseppe Meazza pour en faire sa nouvelle idole et Ibrahimovic lui donne raison en inscrivant son premier but à l’occasion de la première journée, contre la Fiorentina (victoire 3-2). Que ce soit avec Crespo, Adriano, Cruz ou, plus tard, Balotelli, il excelle sur le devant de l’attaque interista pendant trois saisons. Lors de sa dernière année, en 2008-2009, il est d’ailleurs capocannoniere et meilleur joueur de la saison, comme l’année précédente.

Roi d’Italie…

Lorsqu’il débarque à l’Inter, Ibrahimovic est bien différent d’aujourd’hui, physiquement : cheveux courts, barbe rasée de près et un regard moins arrogant, même s’il est déjà une terreur sur les terrains. Pourtant, son style et son talent sont restés identiques. Déjà à l’époque, l’attaquant inscrit des buts avec une technique folle dont lui seul a le secret, avec toujours un très grand sang-froid devant les cages et une efficacité redoutable. Et ce n’est pas un mystère s’il est un des protagonistes des Scudetti de l’Inter, de 2007 à 2009. Le Suédois ne se blesse quasiment jamais et, quand c’est le cas, il revient tout de suite à son meilleur niveau, comme s’il ne s’était jamais absenté.

… et bouffon d’Europe

Néanmoins, s’il est alors un roi en Serie A, on ne peut pas en dire autant de son expérience européenne. Certes, le scandale de 2006 facilite les choses à l’Inter, au niveau national, mais aussi talentueuse soit-elle, l’équipe est incapable de dépasser les huitièmes de finale en Champions League. Et si Ibrahimovic a une grande implication dans le succès du club en Italie, il en a autant pour ce qui est du fiasco européen. Le joueur manque à chaque fois les grands rendez-vous, se rendant presque tout le temps invisible. Pour preuve, il n’inscrit pas le moindre but lors de la première année en C1, où il joue pourtant sept matchs sur huit. Il se rattrape l’année d’après, avec cinq réalisations, mais de piètres prestations face à Liverpool en 8^es. Il termine son aventure européenne en nerazzurro avec une seule rose plantée et de nouveau un échec après la phase de poules, cette fois contre Manchester United. Malgré tout, Ibrahimovic a indubitablement marqué l’histoire de la Beneamata pendant ses trois saisons et c’est pour cela qu’il est notre 11^e meilleur joueur de l’histoire de l’Inter depuis 1990.