Les meilleurs joueurs du Milan AC : 27ème

Par Jérémie Panizzoli publié le 27 Fév 2017

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Recruté en 1990 par le Milan AC en provenance de Cômo à l’age de 20 ans, le jeune Marco Simone va devoir s’armer de patience pour se faire une place dans l’effectif stratosphérique de l’époque. En effet, aux postes offensifs les titulaires Marco Van Basten et Daniele Massaro sont loin devant le petit attaquant. Sa première saison lui permettra certes de jouer quelques matchs prestigieux comme le huitième de finale aller contre le Real Madrid remporté 2-0, la demi finale face au Bayern ou les chocs face à la Juventus, le Napoli ou l’Inter. Si le bilan est finalement positif avec la victoire en Coupe d’Europe des clubs champions, le jeune Marco va devoir s’endurcir s’il veut faire sa place chez les Rossoneri. Malgré une première saison positive, Simone ne va pas pour autant progresser dans la hiérarchie du Diavolo, la saison suivante la faute à des blessures récurrentes. Ce n’est qu’à partir de 1992 que l’horizon va s’éclaircir pour Marco avec le déclin de son célèbre homonyme et coéquipier Van Basten. Régulièrement titulaire, il participe activement à la conquête du Scudetto de 92 en inscrivant plusieurs buts importants comme ce doublé à Parma en mars. Toutefois, Marco Simone est encore un espoir qui n’a pas une totale confiance de la part de Fabio Capello. Entamant sa quatrième saison sous le maillot rossonero, Simone va devoir lutter avec un poids lourd européen. Oui, Papin a débarqué en provenance de l’OM avec son Ballon d’or mais Marco ne va pas renoncer. A chaque fois que l’on va faire appel à lui, il va répondre présent. En Coupe d’Europe, il participera activement à la qualification pour la finale de C1 avec notamment un doublé capital et crucial face au PSV Eindhoven de Romario. Absent de la finale face aux marseillais, il se consolera avec un nouveau Scudetto cette année là.

Une place difficile à se faire

Si Van Basten n’est plus là, Boban, Savicevic et ce bon vieux Massaro sont toujours présents pour rendre la vie difficile au natif de Castellanza en terme de temps de jeu. Il ne participera pas à la démonstration face au Barça en finale de la Ligue des Champions 94 tout comme il avait déjà manqué celle de 90 et 93 sur blessure… Si certaines voix lui suggèrent de partir, lui ne pense qu’à une seule chose : devenir le titulaire indiscutable.Heureusement, la saison 94-95 va être le déclic tant attendu. Titularisé pour l’entame du championnat face au Genoa, Marco va inscrire le seul but du match et ainsi marquer les esprits. Il ne ressortira plus du onze titulaire. Seule pointe du schéma en 4-5-1 de Capello, il va enchaîner les buts décisifs et surtout enfin jouer la Coupe d’Europe dans la peau d’un titulaire. Auteur de 17 buts en 30 matchs de Serie A, il jouera également 9 matchs de C1 et marquera 4 buts dont un doublé importantissime face au Benfica remporté 2-0 en quart de finale. S’il vaincra sa malédiction des finales européennes non disputées, le Milan AC s’inclinera devant l’Ajax de Van Gaal. Il restera encore deux saisons dans le club lombard, mais les arrivées de Baggio et Weah lui feront comprendre qu’il ne serait jamais un titulaire à part entière dans ce club qui lui a tant donné. Toutefois, le rôle de remplaçant de luxe lui aura permis de briller par intermittence, mais surtout de pouvoir dire qu’il a fait partie du grand Milan des années 90. Un certain luxe irremplaçable pour le coup…