Le Napoli en C1, le rebond ?

Par Nicolas Soldano publié le 21 Nov 2017
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Ce qu’il faudra faire pour passer

Premièrement, un alignement des planètes. Car le Napoli n’a plus son destin entre les mains. Troisième de son groupe après 4 journées de Champions League et avec trois points au compteur, les Napolitains sont 3 points devant le Feyenoord, 6 points derrière le Shakhtar, et 9 points derrière le bilan parfait de Manchester City (4 victoires). Plusieurs scénarios enverraient directement les azzurri en Europa League : tout d’abord, tout autre résultat que deux victoires lors des deux derniers matchs de poule, contre le Shakthar et le Feyenoord. En d’autres termes, pas le droit à l’erreur. Mais ces deux victoires pourraient ne pas suffire, car vu que le Shakhtar est six points devant, il faudra bien entendu que le Napoli les battent lors du match de ce soir, mais également que Shakhtar perde son match face à Manchester lors de la dernière journée. Tout autre résultat placerait automatiquement le Shakhtar devant les partenopei. De surcroit, 2 victoires des napolitains couplées à deux défaites du club ukrainien pourrait là aussi ne pas se révéler suffisantes (!). Car n’oublions pas que c’est la différence de but particulière qui s’applique en C1, c’est à dire que ce sont les rencontres directes entre deux clubs à égalité de points qui tranchent pour leur classement respectif, comme lors d’un match à élimination directe. Les hommes de Sarri ont perdu 2-1 à Donetsk, ils sont donc dans l’obligation de gagner par 2 buts d’écarts minimum ou bien de gagner 1-0. La règle du but à l’extérieur les relégueraient donc à la troisième place si les napolitains gagnent 3-2 ou bien 4-3, par exemple. Mais s’ils gagnent 2-1, ce serait le statut quo et les deux équipes seront départagés par leur nombre de buts marqués, ce qui pourrait s’avérer être un avantage pour le club de Campanie.

L’an passé comme exemple, la gestion d’effectif comme attente

La saison passée déjà, le Napoli avait pris in extremis la première place de son groupe après une rocambolesque dernière journée de poule où le club aurait pu se retrouver troisième derrière Benfica et le Besiktas. Mais une victoire des azzurri à Lisbonne ainsi qu’une défaite de Besiktas à Kiev avaient eu raison des derniers espoirs turcs. Mais déjà à l’époque plusieurs questions avaient été posées concernant le jeu développé et la gestion du groupe. On connait les soucis d’effectif du Napoli qui n’a pas un banc conséquent, où les longues absences de Ghoulam et Milik pèsent lourd. Sarri devra donc composer son onze avec prudence car les napolitains sont partis pour 20 jours très intenses qui comprennent d’importantes rencontres de championnat (les deux rendez vous face à la Juventus et la Fiorentina notamment) en plus des deux derniers matchs de C1. La difficulté sera la même que depuis le début de saison pour le coach italien : faire suffisamment souffler ses cadres tout en ne perdant pas en compétitivité, une équation pas vraiment évidente surtout quand on est leader et que chaque match est comme une (petite) finale. De plus, les Napolitains devront développer en Champions league un niveau de jeu et une envie similaire à ce qu’ils pratiquent en championnat afin de mettre toutes les chances de leur côté. Ce n’est pour l’instant pas forcément le cas, tant « l’objectif scudetto » semble vampiriser les esprits. Une tactique qui pourrait s’avérer efficace à moyen terme, mais quand même plutôt risquée mentalement et financièrement pour les napolitains.




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Nicolas Soldano

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