Nazionale : la vrai Armada offensive ?

Par Joseph Cocilovo publié le 31 Août 2017
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En Italie, le match le plus important de l’année approche à grands pas. Ce samedi, l’aventure qualificative de la Nazionale prendra un tournant décisif. Soit vers la perspective d’un aller direct vers la Russie, soit vers un barrage de tous les dangers. Une chose est sûre, chacun des joueurs présents dans le stade ce soir-là devra être au maximum et tout donner. Et si un match nul face à l’Espagne est en soi un résultat acceptable, l’idée de chercher les trois points n’est pas une utopie, loin de là. Surtout qu’aujourd’hui, offensivement, elle a d’énormes arguments à faire valoir. Des joueurs talentueux, complémentaires, et qui ont chacun d’eux marqués de leurs empreintes la saison écoulée. Ils jouent tous en Serie A, mis à part Gabbiadini qui a tout de même connu le championnat italien pendant de longues années. Ils se connaissent donc tous parfaitement, ce qui constitue toujours un énorme avantage en sélection. De Bernardeschi à Immobile, en passant par Belotti, nul doute que la synergie est totale, et qu’ils ont tout ce qu’il faut pour battre l’affaibli mais néanmoins ogre espagnol et code promotionnel Circus.

8 joueurs, 127 buts !

Quasiment 100 buts marqués en clubs toutes compétitions confondues par 8 joueurs offensifs, voilà une statistique inintéressante, même si une caractéristique est à prendre en compte. A savoir que Belotti (28 buts), et Immobile (26buts), représentent à eux deux presque la moitié de ces 127 buts. Il est toutefois évident que leur position d’attaquant de pointe leur offre un net avantage par rapport à Insigne, Candreva ou encore El Shaarawy, qui sont eux ailiers, avec un rôle bien différent. Mais malgré tout, posséder dans son équipe deux attaquants axiaux aussi prolifiques permet de former un duo d’attaque à la force non-négligeable, qui plus est lorsqu’ils sont suppléer par des coéquipiers tout aussi efficaces. La palme revient à Lorenzo Insigne, virevoltant la saison dernière avec le Napoli (20 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondus), et qui semble reparti pour une saison phénoménale, en témoigne la double confrontation face à Nice. Sa « Maestria » et son imprévisibilité rendra énormément service à la Nazionale, et pourra faire basculer une rencontre. Pourquoi pas samedi par exemple.

La meilleur défense c’est quoi ?

Le néo-juventino Frederico Bernardeschi aura lui fort à prouver. Sa saison à la Fiorentina (14 buts), et son Euro espoir réussi (2 buts) lui a valu la confiance du sélectionneur Ventura. Rapide, technique et très habile de son pied gauche, il n’est pas sans rappeler un certain Giuseppe Rossi, les problèmes physiques en moins. Il a encore une très grande marge de progression du haut de ses 23 ans, et son transfert à la Juve va sans doute l’aider dans ce sens. Et le cas Eder ? Lui qui s’est révélé pendant l’Euro 2016 a vécu une saison en demi-teinte, totalisant 10 buts, a t’il sa place dans l’effectif ? Clairement, oui. Sa vitesse, son explosivité, sa polyvalence font de lui un excellent « Supersub », capable de renverser le cours d’un match. Sa présence est donc essentielle stratégiquement. C’est là la force dont dispose Ventura, des joueurs performants, efficaces, et qui ont tous un rôle à jouer. Chacun d’entre eux représentent l’espoir d’une qualification directe en Coupe du Monde, et la promesse d’une Italie belle, fière, et insubmersible, tout comme elle était il y a maintenant 11 ans.




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Joseph Cocilovo

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