Les notes de la Juventus face au Napoli

Par Leo Carta publié le 30 Oct 2016
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Juventus

Buffon 6 : San Gigi ne peut rien sur la reprise chirurgicale de Callejon. Attentif et disponible, il est souvent sollicité pour contourner le pressing des Napolitains. Pas ou peu d’interventions sinon et un match relativement tranquille pour le portier le plus classe de la galaxie football.

Barzagli 6,5 : Barzagli est l’iceberg contre lequel on s’écrase sans cesse. Une montagne, immuable. Belle et sereine. L’un des joueurs les plus sous-évalués de sa génération.

Bonucci 7 : Du gauche ou du droit, sa qualité de relance est impressionnante. Solide, il se paye même le luxe d’ouvrir le score sur un joli présent de Ghoulam. C’est pas encore Noël mais pourquoi refuser ? Bonu-boom.

Chiellini 6 : Comme d’habitude, Giorgio joue sans retenue. Généreux et en constant surrégime, il ne ménage rien. Même pas son propre corps. Une nouvelle fois blessé, il laisse sa place peu avant la mi-temps. Reviens-nous vite Gorilla.  Remplacé par Cuadrado

Lichtsteiner 5,5 : Le Suisse manque de rythme et ça se voit. S’il pousse quand même sur le côté droit, les combinaisons avec Khedira puis Cuadrado se font trop rares et il ne se retrouve presque jamais en position de centre. Surtout, il tient en jeu Callejon sur l’égalisation napolitaine. La fin d’une époque ?

Khedira 6 : Moins létal qu’en début de saison, ses courses dans la surface restent tout de même très intéressantes. Des appels qui lui permettent, chaque semaine, de se retrouver en position de scorer. Gros point positif, il tient les 90 minutes sans broncher et reste le seul milieu de terrain titulaire à terminer la rencontre. Rassurant.

Hernanes 6,5 : Joli match du Brésilien qui tient bien les rennes de l’équipe. Il se montre disponible, bouge bien sans ballon et distribue vite vers l’avant ou les ailes. Précis techniquement, il pèche dans l’impact physique et se fait trop de fois rouler dessus. Remplacé par Sturaro

Pjanic 5 : « Oh Pjanic, le p’tit fantôme. Il a envie de jouer et de s’amuser. Si vous êtes tous là, alors il vous le montrera« . On t’attend Miralem. Remplacé par Marchisio

Alex Sandro 6,5 : Un jaune qui ne l’handicape pas tant que ça. Au charbon, il s’en va charger Pepe Reina comme si de rien n’était. Fort d’une insouciance. Celle d’un joueur qui domine les débats. Aussi bien physiquement que techniquement. Un monstre.

Higuain 7,5 : En l’absence de Dybala c’est lui qui tient le rôle du second attaquant. Bien plus présent dans le jeu, il recule souvent et montre qu’il sait aussi faire des passes, distribuer et aérer le jeu. Chercher les ailes ou la profondeur comme sur ce ballon piqué pour Khedira dans la surface. Un ballon qui lui retombera sur le pied gauche. Et ça fait but. Oui, car il sait par dessus tout marquer.

Mandzukic 6 : L’ouvrier parfait. Au pressing, à la récupération, Mario fait du Mandzukic. S’il se perd parfois sur l’aile c’est que l’axe est déjà occupé par Gonzalo. Un secteur trop étroit pour deux 9 montres comme eux.


Cuadrado 6 : Il entre en jeu, provoque et percute. Faisant de plus en plus mal que le temps s’écoule.

Marchisio 6,5 : Quelle classe, quel joueur. Il respire l’intelligence, dégage une aura surhumaine. Presque divine. Se paye quelques contrôles en porte-manteau et un ou deux jolis râteaux. Le sens du jeu précis, efficace et sans fioritures.

Sturaro non noté

 

Allegri 7 : Le match de la Juve a complètement basculé en fin de première mi-temps, sur la sortie de Chiellini. Max a décidé de faire rentrer Cuadrado et s’amuser un peu avec la formation. L’entrée en jeu de Marchisio, elle aussi, est une réussite donnant de l’air et de l’amplitude au jeu de la Juve. Les inquiétudes restent les mêmes (le non-impact de Pjanic, la fragilité de Chiellini) mais il trouve des réponses satisfaisantes (la solidité défensive, la fougue de Cuadrado et Higuain qui retrouve le chemin des filets).

 

*Le barème est italien




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Leo Carta

Rédacteur Juventus



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