Les notes de la Lazio face à l’AS Roma

Par Julien Braidotti publié le 03 Avr 2016

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Marchetti 5 : Abandonné par sa défense et par ses pieds, il demande de l’aide à ses poteaux, mais même eux vont le trahir en renvoyant le ballon dans la course de Dzeko, qui n’avait plus qu’à faire le break. Solitude.

Patric 5 : Le latéral espagnol prend le bouillon tout au long de la première mi-temps sur son côté en laissant beaucoup trop d’espace à El Shaarawy, qui finit par marquer suite à un oubli de trop. Il resserre les rangs en deuxième période mais n’apporte aucun danger offensivement.

Bisevac 4 : Que la Ligue 1 doit lui manquer… En même temps, on le comprend, être concentré et agressif pendant 90 minutes, c’est chiant. Le problème c’est qu’il ne s’est même pas donné la peine d’essayer de le faire. Au moins il n’a pas prit de jaune, c’est déjà ça.

Hoedt 4 : Senad Lulić absent, il fallait bien que quelqu’un prenne la relève et à priori, c’est lui qui a été tiré à la courte paille dans les vestiaires. En même temps, un derby sans carton rouge, ce n’est pas un derby. On a retrouvé le Hollandais volant par la même occasion.

Braafheid 5,5 : La consigne de Pioli devait être de marquer Salah jusque dans les chiottes, délaissant les montées offensives, et il l’a plutôt bien fait car l’attaquant Égyptien n’a pas eu beaucoup de ballons à exploiter.

Cataldi 5 : À l’image de tout le milieu de terrain biancoceleste, on l’a senti perdu en première période. Il laisse Nainggolan passer entre les lignes trop facilement et revient trop lentement sur le centre de Digne, qui amène l’ouverture du score de l’AS Roma. Dépassé. Remplacé par Đorđević

Biglia 5,5 : Le capitaine a essayé de combler les brèches tout au long du match mais elles étaient bien trop nombreuses pour éviter le naufrage. Toujours aussi précieux tactiquement et dans la conservation du ballon, il n’a pas eu les jambes pour apporter offensivement mais difficile de lui en vouloir.

Parolo 6 : Invisible en première mi-temps, il se réveil dès le début de la seconde. Plus agressif, plus disponible et c’est toute son équipe qui retrouve des couleurs. Pour sa 200ème apparition en Serie A, il parvient à marquer pour la réduction du score, qui a bien faillit faire basculer le match.

Felipe Anderson 5,5 : À contre-courant. Le seul à montrer un engagement digne d’un derby en première mi-temps mais à l’inverse de son équipe, il s’éteint au fil des minutes. Il vient prêter main forte à Patric régulièrement et réussit quelques jolis dribbles mais comme souvent, il veut trop en faire, rate le dernier geste et se perd tactiquement. Dommage.

Candreva 6 : Les consignes de Pioli étaient sans doute de bloquer Salah, c’est pourquoi il a joué très/trop bas la plupart du temps. Dommage car Florenzi était en grande difficulté dès qu’il accélérait. On l’a senti surpris par sa sortie mais connaissant le bonhomme, c’était un coup à prendre le rouge s’il restait sur le terrain. Remplacé par Keita

Matri 5 : Très peu de ballons exploitables mais coupable de hors-jeu assez grossiers. Il n’a jamais réussi à peser sur cette défense giallorossa et cède logiquement sa place assez tôt dans le match. Remplacé par Klose

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Keita 6,5 : Très bonne entrée de l’ailier sénégalais qui a réussi à faire douter la Roma à lui tout seul. Il a réussi à apporter son impact, sa technique et son explosivité dès son premier ballon. L’avenir offensif du club ?

Klose 6,5 : Son entrée (avec celle de Keita) a coïncidé avec le renouveau de son équipe. Des déplacements toujours très intelligents qui ont permis d’ouvrir quelques espaces, avec un jeu de tête toujours aussi précieux et un pressing incessant.

Đorđević non noté

Pioli 5 : Il a fait ce qu’il pouvait avec les joueurs à disposition, notamment en défense, mais difficile d’espérer mieux avec si peu de cohésion, d’engagement et de mouvement. Son équipe jouait trop bas pour inquiéter la Roma, il n’a jamais fait évoluer son système de jeu pour réorganiser son équipe et espérer reprendre le dessus. Seul bon point, il a bien failli inverser la tendance grâce à des changements bien sentis mais c’était insuffisant. Recalé.

*Le barème est italien