Les notes de l’Italie face à la Finlande
Sirigu 6 : Rien à faire pour lui. Un match à regarder ses potes jouer, comme au PSG.
Barzagli 6 : Un minimum d’effort pour un maximum d’efficacité. Des interceptions bien senties et une course de jeunot. Benjamin Button existe donc bel et bien.
Bonucci 6,5 : Le seul playmaker de l’équipe en première mi-temps. Une vision de jeu rare, des passes entre les lignes qui déstabilisent adversaires comme coéquipiers. Quelques jours de rodage et tout ça pourra porter ses fruits. Du moins espérons-le. Remplacé par Ogbonna
Chiellini 6,5 : Capitaine d’un soir en l’absence de Buffon, Giorgio assure et rassure. Physiquement ça semble tenir le choc. Détendu, il se permet même quelques remontées de balles qui ont fait du bien à un milieu trop statique.
Candreva 7 : Sans ballon, il attaque les espaces et étire le bloc adverse. Avec, il provoque constamment son défenseur attitré en attendant le dédoublement de la mezz’ala. Un vrai boulot d’ailier à la Conte. Pour couronner le tout, il plante un pénalty qu’il s’est procuré et délivre un caviar à De Rossi sur le second but. Une certitude. Remplacé par Bernardeschi
Parolo 6 : Beaucoup de mouvement sans ballon pour Marco, peut-être trop. Il progresse en seconde mi-temps. Du pressing, des courses dans le dos de la défense et un match tenu du début jusqu’à la fin. Sans sourciller.
Thiago Motta 5 : Conte le lance dès le début du match en lieu et place de De Rossi. Un peu pour le tester, beaucoup pour faire taire les mauvaises langues. Résultat, un match très moyen de la part du Parisien qui ne tient pas physiquement l’heure de jeu malgré une activité très pauvre. Trop de touches de balle et du jeu horizontal qui n’aide pas à faire accélérer l’action. Remplacé par De Rossi
Giaccherini 5,5 : Soldat fidèle de Conte, Giak va au front. Constamment. Mais son association avec El Shaarawy s’est faite dans la douleur, les deux ayant visiblement beaucoup de mal à se trouver ou se relayer sur le côté. Remplacé par Sturaro
El Shaarawy 6 : L’ailier le plus défensif du onze de départ. El Shaarawy applique à la lettre l’un des diktats de Conte : le déséquilibre des ailes. Beaucoup de repli défensif, il dépense énormément d’énergie et en manque quand il faut faire la différence en 1v1. Remplacé par Florenzi
Immobile 5,5 : Il gâche une belle occasion de but en première mi-temps après une belle combinaison avec Zaza. Il se donne et a l’occasion de finir le match, ce qui n’est pas un mal vu qu’il revient depuis peu de blessure. Tout est bon à prendre.
Zaza 6,5 : Au four et au moulin, Zaza est le boulanger de l’équipe. Le lève-tôt. Celui qui bosse et pétrit les mollets des défenseurs adverses comme personne. Il se jette sur tous les ballons qui se trouvent autour de lui et flingue ses crampons jusqu’à l’os. Ne lui manquait que le but ce soir. Remplacé par Pellè
De Rossi 7 : Dès les premiers ballons touchés, on sent tout de suite la différence qui existre entre le Romain et le Parisien. Du jeu vertical, en profondeur, qui crée des problèmes à la défense finlandaise. Il plante ensuite de la tête sur son troisième ballon touché. Un point fixe, assurément.
Sturaro 6 : Du dynamisme et une condition physique aux petits oignons pour le bianconero qui pourra faire valoir son sens du sacrifice dans les moments compliqués.
Ogbonna non noté
Florenzi non noté
Bernardeschi non noté : Une erreur en contre qui rend furieux Conte. Le métier qui rentre.
Pellè non noté
Conte 6 : Hier soir les Azzurri semblaient plus frais que contre l’Écosse, notamment sur les côtés, et se sont créés plus d’occasions. Jamais tranquille, il se retrouve à devoir bosser sur un dernier chantier d’envergure : le tandem d’attaque. Contre la Finlande, Zaza et Immobile se sont bien trouvés mais n’ont que trop peu tiré aux bois. Pellè, qui en est le seul point fixe, n’a jamais été aligné avec Simone le Chauve. Eder, lui, est relégué dans les tréfonds du banc tandis qu’Insigne est porté disparu. Sans avoir sous la main des joueurs de grande qualité technique, Conte choisit de compenser avec de l’abnégation et du dynamisme physique. Ce sera dur, pour sûr. Car, si on le paraphrase, l’Italie va s’asseoir à un restaurant à 100 euros avec un billet de 10 en poche. Sauf que rêver ça ne coûte rien, non ?
*le barème est italien
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