Les notes de l’Italie face à Saint Marin

Par Andrea Chazy publié le 01 Juin 2017

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Scuffet 6 : Après avoir vu son équipe mener 4-0 au bout de seulement vingt minutes, Simone s’est alors posé plusieurs questions sur sa vie, ses ennuis, ses amours. Il aurait même été aperçu entrain d’appeler un Uber aux alentours de la 35ème minute pour le ramener dans le Frioul, excédé de ne pas voir le ballon approcher de sa surface.

D’Ambrosio 6,5 : Un peu moins actif que Conti mais néanmoins intéressant sur son côté gauche, l’Intériste a tout bien fait, mais en moins bien que son homologue de l’autre couloir. Comme en Serie A finalement.

Ferrari 7 : Dans la lancée de la folle fin de saison de Crotone, Ferrari a passé la vitesse supérieure encore une fois ce soir, et ça s’est vu. Il s’est même permis de franchir la ligne d’arrivée à la 13ème minute d’un coup de capot, à la réception d’un bijou de corner signé. Validé par Vettel et Raikkonen.

Caldara 7,5 : Le taulier. Le patron. Le Saint-Père ? Peut-être pas encore, mais la prestation sans fausse note de Mattia Caldara a de quoi ravir le sélectionneur Ventura. S’il a rapidement rangé au fond de sa poche les pauvres attaquants de Saint-Marin, il a ensuite eu la bonne idée de soigner ses stats pour sa première en A en y allant de son but en début de seconde période. Mattia le Hun.

Conti 8 : Comme Caldara, Conti n’avait pas trop envie de rigoler ce soir. Il a par conséquent tracé l’autoroute du soleil sur son côté droit, déblayant les quelques gravats se trouvant sur son passage. Après avoir bien aplati le tout (au bout de 10 minutes de jeu), il a ensuite décidé de délivrer du caviar. Remplacé par Biraghi.

Baselli 6,5 : Un nom de marque de pâtes bon marché, pour un goût en bouche plutôt correct même quand la soirée s’annonce sans saveurs. Remplacé par Pellegrini.

Gagliardini 6,5 : Le temps d’une mi-temps, il s’est amusé à faire courir le milieu de terrain adverse, ricanant à chaque passe réussie. Remplacé par Cataldi à la mi-temps.

Chiesa 5,5 : Sûrement le moins bon côté azzurro. Malgré quelques tentatives, il n’a jamais réussi à remettre l’église au centre du village. Remplacé par Caprari

Petagna 7 : On ne demande pas à un bélier de faire dans la finesse, mais plutôt de faire place nette avant le début des hostilités. Andrea a bien rempli cette mission, et ce filou en a même profité pour rentrer dans la forteresse chercher la délivrance promise dans le contrat. Remplacé par Falcinelli.

Lapadula 8,5 : Un coup de tête, un coup de pied, et une pichenette pour finir. Tony Yoka d’un soir, Lapadula a mis KO seul son adversaire, qui cherchait de l’aide désespérément dans le ring d’Empoli. Il est ensuite parti chercher sa ceinture des poids lourds à la fin du match.

Berardi 6,5 : Il a été insolent, à tel point qu’il est aujourd’hui interdit de rentrer sur le territoire de Saint-Marin. À noter qu’il n’a pas reçu de carton jaune, fait rare pour être notifié. Remplacé par Politano (46′).

Biraghi non noté

Pellegrini (6,5) : Boire l’adversité, Pellegrini sait faire. Il a d’ailleurs été renommé San Pellegrini par ses partenaires à la fin de la rencontre.

Cataldi 7 : Il a continué le travail commencé par Gagliardini sans broncher. Et bien, en plus.

Caprari non noté

Falcinelli non noté

Politano 7,5 : Il a remplacé son compère de Sassuolo, et eu le temps de nous gratifier d’un lobe de toute beauté (et contré). Une entrée qui compte.

Ventura 7 : S’il est difficile de juger son influence tactique dans une confrontation où la différence de niveau était trop grande, il a au moins eu le mérite de lancer pas mal de jeunes ce soir. On récolte ce que l’on sème, et Giampiero l’a bien compris. Un coaching certifié 100% développement durable.