Les notes de l’Italie face au Liechtenstein

Par Andrea Chazy publié le 12 Juin 2017

Crédits

Buffon 6,5 : Ce dimanche soir pour Gigi, c’était soirée série. Orange is the New Black ou House of Cards ? Si le choix peut paraître cornélien, rassurez-vous : le portier de la Juve a eu le temps tout regarder en intégralité.

Darmian 7 : Son exil en Angleterre lui a apporté une forme d’élégance issue de la bourgeoisie British : très propre sur lui, attentif au moindre détail et à ce que tout soit fait, et bien fait. Lord Darmian.

Chiellini 6,5 : A passé l’intégralité de la rencontre à parler de la suite de la carrière de son ami Barzagli. S’est aussi permis une ou deux relances ratées, mais ça tout le monde s’en fout.

Barzagli 6,5 : A passé l’intégralité de la rencontre à parler de la suite à donner à sa carrière avec son ami Chiellini. Le tout sans être trop dérangé par les joueurs en rouge en face de lui.

Spinazzola 8 : Si la gauche a pris une claque aux législatives, le député Spinazzola a lui été élu dès le premier tour. Une semi-passe décisive pour Insigne sur l’ouverture du score, puis une bien réelle à destination de Gabbiadini dans le temps additionnel, le latéral de l’Atalanta a convaincu l’ensemble des électeurs de la Dacia Arena.

De Rossi 6,5 : Il a été l’un des seuls à surnager un peu en première mi-temps, mais n’a en même temps pas eu trop à forcer son talent. On ne prend pas San Daniele pour un jambon, et le milieu romain va pouvoir partir en vacances en toute sérénité.

Pellegrini 6 : On l’a senti un peu tendu, hésitant, même si sa prestation était loin d’être ridicule. Un peu comme la première fois avec ta copine.

Candreva 6 : S’il aurait du ouvrir le score sur une magnifique volée injustement refusée, Candreva n’a pas été au niveau attendu. Il n’a pas fait beaucoup de différences. Remplacé par Bernardeschi

Insigne 8,5 : Un but sublime, une passe décisive, deux roulettes, le tout floqué du numéro 10 dans le dos, il a été le meilleur ce soir. Une prestation appréciée et validée par Zizou.

Immobile 5,5 : Alors que son duo avec Belotti semblait s’imposer comme évident, il a réussi à tout remettre en question. Il a multiplié les imprécisions techniques, manqué de sang-froid devant le but et surtout n’a pas proposé grand-chose offensivement. Dommage, ce sont les qualités requises pour le plus haut niveau. Remplacé par Eder.

Belotti 8 : Après un premier acte où il n’était visiblement pas rentré sur le terrain, Il Gallo s’est (un peu) énervé, et on a vu le résultat : un but, une passe décisive, ainsi qu’une autre malheureusement refusée pour hors-jeu d’Eder. Où comment passer de Camping Paradis à Inception en 45 minutes. Remplacé par Gabbiadini.

Bernardeschi 7,5 : Rentré pour montrer son nouvel attirail de guerre, il a d’abord envoyé un missile qui a bien affaibli le gardien adverse. Déçu par cet échec, et un peu têtu, il a donc décidé de retenter sa chance. Et c’est rentré. Comme quoi, il faut toujours persévérer.

Eder 7,5 : Son entrée a amené tout ce que n’avait pas fait Immobile avant lui : du mouvement, de la fluidité, et un but en kung-fu inscrit avec Belotti. Shaolin Eder.

Gabbiadini 7 : Manolo, c’est un peu le gars qui marche tranquillement dans la rue, et qui entend le bruit d’une soirée à laquelle il décide de s’inviter. En bel opportuniste, il a même réussi à repartir avec une bouteille, qu’il compte bien partager lors du prochain rassemblement de la Nazionale.

Ventura 7,5 : Si son animation offensive a été défaillante en première mi-temps, Ventura a su redonner du peps en seconde mi-temps, avec un certain flair : ses trois remplaçants choisis ont tous inscrits un but. Un beau tour de force, même face au Liechtenstein.