Les notes du Milan AC face à la Fiorentina

Par Romain Simmarano publié le 20 Fév 2017

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Donnarumma 6,5 : Avec 6 arrêts et rien à se reprocher sur le but florentin, Gigio est de nouveau l’auteur d’une très bonne prestation ce soir. Un jeu au pied qui s’affine par ailleurs, et une sortie jusqu’à sa moitié de terrain particulièrement précieuse. A coeur vaillant, rien d’impossible.

Vangioni 6 : Son duel face à Chiesa restera sûrement pour lui un grand moment de sa jeune carrière. Mis en difficulté sur le but de Kalinic, puis plus à l’aise, l’Argentin sort une prestation respectable alors que le défi était de taille. Moins incisif lors de ses rares incursions offensives. En revanche, les mains collées au corps, on apprend ça en poussin.

Paletta 6,5 : Le meilleur ambassadeur pour sociétés de désherbant depuis Antonio Conte a clairement marqué des points ce soir. Que c’est bon de le voir ne pas péter une durite ! Des interventions décisives, un jeu de tête remarquable, ne manque que des relances longues plus précises. Ce soir, taulier : pourvu que ça dure !

Abate 5,5 : Enorme débauche d’énergie pour le capitaine milanais, plus gros tacleur sur le terrain et omniprésent jusqu’au bout de la partie. Mais quel déchet dans la relance ! Trop de ballons perdus qui entâchent sa prestation défensive. Manque le face-à-face du break en fin de match, heureusement sans conséquence.

Gomez 5 : Si être défenseur se résumait à mettre des taquets et à prendre le dessus physiquement à l’arrêt, Gustavo Gomez aurait probablement un surnom comme le Nesta sud-américain. Le problème, c’est qu’il faut rester sérieux au marquage et gagner en fiabilité dans le placement. A deux doigts de l’exclusion sur une faute tactique d’anthologie.

Kucka 6,5 : Gros match pour lui, auteur de son troisième but cette saison, de la tête avec beaucoup de malice. Non content de lancer les siens dans un match pourtant mal parti, il abat un travail conséquent au milieu de terrain, et offre souvent des solutions à ses partenaires.

Sosa 6,5 : Incontournable, d’abord parce qu’il est impliqué sur les deux buts, mais aussi parce qu’il offre lui aussi une prestation remarquable au milieu de terrain. Sublime en première mi-temps dans la récupération et le relai, il s’éteint peu à peu jusqu’à son remplacement. Sa meilleure prestation depuis son arrivée au Milan AC.

Pasalic 5 : Passeur décisif pour Deulofeu, il sort une prestation en demi-teinte une nouvelle fois. Beaucoup d’envie, une présence au pressing assez efficace, mais pas suffisamment d’imagination balle au pied pour créer des espaces régulièrement. Sa seule frappe de la partie heurte malheureusement le poteau.

Suso 5 : Grand match défensif, avec un retour régulier en soutien d’Abate qui a fait beaucoup de bien sur son flanc. Pour le reste, on repassera. Le génial Espagnol manque de jus et même son crochet favori semble un peu rouillé. Et s’il soufflait un peu ?

Bacca 4,5 : 90 minutes, aucune frappe. Le Colombien enchaîne les contre-performances et cela devient inquiétant. Ses appels sont stériles et sa position de hors-jeu systématique sur les coup francs laisse pantois. Beaucoup d’énergie comme à son habitude, de courses. Injustement sifflé hors-jeu sur son unique bon choix du match.

Deulofeu 7 : Un cavalier en cachait un autre ! La pile atomique du Milan AC s’appelle désormais Gérard, et sa prestation de ce soir est un régal pour les amateurs. Chaque toucher de balle du garçon crée le danger, un peu à l’image de Suso dans la première partie de saison. Avec en prime, le but de la victoire sur un toucher de balle exquis.

Zapata 6,5 : Entrée impeccable, dans une position de cinquième défenseur assez baroque. Il a tout simplement gagné tous ses duels et a bien consolidé la défense milanaise pour tenir le score. Mission réussie.

Bertolacci 5 : Entrée sans relief, il a cherché à gagner du temps mais a surtout perdu quelques ballons dangereux ou précieux.

Poli (non-noté) : Vient remplacer Sosa pour les 10 dernières minutes sans particulièrement s’illustrer.

Montella 6,5: Son dispositif est comme d’habitude très lent au démarrage, avec 15 minutes d’enfer permanent. Mais c’est l’exigence de celui-ci qui permet au Milan AC de se créer les occasions de but. Son choix de blinder la défense avec un cinquième défenseur aurait pu dérouter, mais force est de constater l’efficacité.