Les Notes du Napoli contre le Dynamo Kiev

Par Nicolas Soldano publié le 24 Nov 2016

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Napoli

Reina 5,5 : Il n’a absolument rien à faire du match (0 tir cadré pour les ukrainiens), mais sur sa seule situation à gérer en fin de match, il trouve le moyen de se manquer d’une manière assez ridicule… heureusement sans gravité.

Hysaj 5 : De l’envie, beaucoup de courses vers l’avant, il a tenté d’apporter le danger. Par contre défensivement il s’est montré plus fébrile que d’habitude. Il fait frissonner le San Paolo sur une tête manquée dans sa surface.

Koulibaly 6 : Comme d’habitude, il couvre toute sa zone défensive, en mangeant son avant-centre au marquage, même s’il n’a pas non plus été vraiment impérial dans son jeu au pied.

Albiol 6 : Pour son retour à la compétition (depuis sa blessure contractée contre Benfica), il n’a pas démérité, toujours bien placé. Par contre on le sent encore juste physiquement car sur les accélérations des ailiers adverses il semble lourd pour tenir les courses.

Ghoullam 6,5 : Quelle débauche d’énergie ! Peut-être “l’attaquant“ le plus actif ce soir. Évidemment le trait est ici grossi mais son nombre de déboulés sur le côté gauche, à monter parfois plus haut qu’Insigne, ont débouché sur quelques bonnes occasions grâce à sa qualité de centre. Par contre, ce soir il aurait pu tirer 60 corners que ses coéquipiers n’en auraient rien fait. Vite, un buteur !

Diawara 6 : On va peut-être se répéter mais à son âge, s’imposer comme cela devant la défense, en jouant aussi calme qu’un trentenaire (en envoyant “l’international“ Jorginho sur le banc), c’est tout de même remarquable. Alors oui il n’a pas tout réussi ce soir, il a perdu quelques ballons au milieu, mais dans l’ensemble, ce que produit la jeune sentinelle, c’est propre.

Hamsik 6 : Comme d’habitude, du cœur, du cœur, et encore du cœur. Il se démène, de compensation de poste en compensation de poste pour attaquer, presser et défendre. Après, même si il tente quelques frappes et de bonnes passes en profondeur, il dégage le même sentiment d’impuissance que toute l’attaque napolitaine.

Zielinski 5 : Bon, il a beau avoir du talent plein les jambes, ce soir on l’a trop peu vu. Il a tenté de provoquer le surnombre par ses dribbles mais s’est trop souvent cassé les dents sur le milieu ukrainien. Il a totalement disparu en deuxième mi-temps. Remplacé par Allan

Insigne 4,5 : Seul en contre, il s’en va en face à face contre le gardien quand tout à coup, il finit le nez dans l’herbe à cause d’un super retour défensif… d’une motte de terre ! Blague à part, Insigne est passé totalement à côté de son match, multipliant les pertes de balles, les hors-jeu, et les frappes sur le gardien. L’ascenseur émotionnel après son match contre Udine. Remplacé par Gabbiadinni

Mertens 5 : Il a tenté de de peser dans la défense du Dynamo mais bon, face à Vida et Khacherini qui culminent à plus d’un mètre 90 (et plus de 160 kilos a eu deux), il s’est fait dévorer. Il manque une passe immanquable en première mi-temps qui aurait offert un but. Replacé à gauche en deuxième mi-temps, il se montre plus mais rate ses occasions créées. Vite, un buteur ! Remplacé par Giaccherinni

Callejon 4,5 : Une question, avez-vous des preuves que José était bien sur le terrain ce soir ? Parce que franchement il y a de quoi avoir des doutes. Aucune frappe, aucun dribble, aucune bonne passe, si peu de ballons touchés et encore moins d’appels tranchants (pourtant sa marque de fabrique). Callejon marque clairement le coup par rapport au début de saison et ses lacunes techniques se font ressentir.

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Allan 4 : une rentrée catastrophique, il perd quasiment tous ses ballons et n’apporte rien malgré son envie de bien faire. Assez fou…

Gabbiadini 6 : Une entrée correcte, il pèse plus sur la défense que Mertens et se procure assez vite deux bonnes occasions.

Giaccherinni : non noté.

Sarri 4 : Quel triste Napoli… Evidemment avec autant d’occasions on peut parler de manque de réussite mais Sarri n’a pas réussi à insuffler le “fighting spirit“ nécessaire à ses hommes, de par ses consignes ou ses changement. L’équipe semblait se résigner plus le match avançait, au trois quart immobile, notamment en fin de match où l’attaque était inactive. Il ne suffit pas de frapper sur tous ce qui vous passe sous la main monsieur Sarri, mais quelques changements risqués (et pas seulement du poste pour poste), pour s’éviter ce match couperet ô combien compliqué contre le Benfica…