«Nous sommes une nation de contradictions», Andrea Abodi

Le ministre des Sports Andrea Abodi admet qu’il perd patience face aux formalités administratives empêchant la construction de nouveaux stades de football en Italie.

Presque toutes les arènes utilisées par les clubs de Serie A et B appartiennent au conseil local et ne sont louées aux clubs que le jour du match. Plusieurs ont tenté de construire leurs propres stades, mais ont été freinés par la bureaucratie, le refus des autorités locales et le blocage de l’utilisation de certaines zones. La Roma, la Fiorentina, le Milan AC et l’Inter poussent depuis des années pour que leurs projets soient approuvés et ne montrent aucun signe de progrès.

« J’étais beaucoup plus patient quand j’étais de l’autre côté de la table, mais en tant que ministre des Sports, je deviens intransigeant. Nous sommes une nation pleine de contradictions, mais j’espère que le temps des excuses et des alibis est révolu. Il n’y a rien à inventer ici, nous devons juste tous en assumer la responsabilité, à commencer par moi. Les stades sont des infrastructures sociales, ils peuvent revitaliser les zones urbaines, créer des emplois et refléter toutes les caractéristiques du financement communautaire. Au lieu de cela, nous sommes toujours là à nous poser des questions sur la concurrence et la priorité. », a commenté Abodi lors d’un sommet sur l’avenir des stades en Italie. La dernière fois que de nombreux stades italiens ont été construits ou rénovés, c’était lors de la Coupe du monde de 1990.

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