Outsider le Napoli ? Ou réel ténor ?
Un système tactique huilé, taillé sur mesure pour son onze type, un entraîneur au style offensif qui lui a donné naissance, deux buteurs prometteurs, un capitaine talentueux et meneur d’hommes, des ailiers-mobylettes, un milieu de terrain plein d’automatismes et un patron en défense centrale. Des qualités, le Napoli en a un paquet, sauf que d’autres clubs en ont eu aussi avant lui et n’ont pourtant pas réussi à se maintenir au plus haut niveau national et européen. La régularité au sommet est évidemment la marque d’un top club, c’est-à-dire [grosso modo] le top 10 européen. Oui mais voilà, le Napoli, c’est bien sur une place régulière sur le podium de Serie A et quelques “perfs“ depuis sa promotion en 2007 dans l’élite (2 Coppa Italia, une Supercoppa et une demi-finale d’Europa League), cependant rien de vraiment marquant à l’échelle d’autres grosses écuries du football en Europe comme des titres de champion ou une stabilité au delà des huitièmes de finale de Champion’s League. La marche pour basculer dans ce cercle très fermé est haute. Haute et instable…
Bilbao, PSG, groupe de la mort et Stamford Bridge
Cette marche, le Napoli la connait, elle en est redescendu brutalement après le départ de Maradona, alors que le club ne cessait de gravir les échelons du haut niveau européen, avec comme point d’orgue la victoire en C3 de 1989. C’est d’ailleurs son huitième de finale de Champions League perdu contre le PSG en 1991 qui marqua la fin des plus grandes années du club. En coupe d’Europe, l’équipe a déjà connu de vraies désillusions qui l’ont freiné dans son ascension : la défaite 4-1 après la victoire 3-1 à domicile contre Chelsea en 2012, la troisième place du groupe F à un cheveu derrière Dortmund et Arsenal en 2013 et plus récemment l’échec en barrage de C1 face à Bilbao. Cette saison le Napoli se retrouvera donc encore face à son histoire en visant au moins un quart de finale, dans un groupe B ouvert en évitant le traditionnel groupe de la mort qui lui collait à la peau depuis son retour dans la compétition.
Un début de saison encourageant
Pour être à la hauteur de ses ambitions, Un club se doit de bien gérer la première grande phase de la saison : le mercato. Et même si le départ d’Higuain a été un véritable coup de massue pour les supporters et la compétitivité du club, il a permis de renflouer les caisses (!) et de miser sur plusieurs talents (Tonelli, Giaccherini, Milik, Maksimovic). Côté pelouse, une 3ème place, 7 points en 3 matchs et 9 buts marqués, positif donc malgré une entame de championnat manquée face à Pescara et un nombre de buts encaissés déjà un peu haut. Ce mardi ce sera donc le Dynamo Kiev qui se dressera devant les azzurri, premier obstacle sur leur route dans leur quête de la première place du groupe qui les placerait en position favorable en huitièmes de finale. Le Napoli a donc du pain sur la planche pour retrouver son lustre d’antan voire même le supplanter. Néanmoins, la dynamique positive du club permet à ses tifosi de pouvoir rêver d’exploits qui pourraient faire rentrer le club définitivement dans la cour des grands.
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