Pazzini va t-il réussir à sauver l’Hellas ?
Un vendredi soir d’août en Italie a toujours une saveur particulière. Encore un peu plus lorsque la Serie A y reprend ses droits, après deux mois d’une attente interminable pour les tifosi. Malgré tout, un homme ronge alors son frein sur le banc du promu de l’Hellas. Voyant son équipe menée 3-0, l’habituel capitaine Giampaolo Pazzini peste intérieurement, à la fois contre la défaite qui s’annonce pour les siens mais aussi contre un coach l’ayant mis sur le banc pour « un choix tactique« . Entré en jeu à 1/4 d’heure du terme, il inscrit finalement un penalty sauvant l’honneur des siens, libérant dans le même temps sa rage envers Fabio Pecchia. Une rage qui se révélera officiellement « appréciée » par son coach, et dont le Hellas aura bien besoin pour espérer ne pas faire l’ascenseur une nouvelle fois en fin de saison.
En Serie A comme en Serie B, Pazzini est un goleador insatiable
Giampaolo Pazzini n’est pas un vulgaire quidam en Serie A, et les stats sont toujours là pour le rappeler. Avec 350 matches de Serie A au compteur, 108 buts, des passages à l’Inter, au Milan AC, à la Sampdoria où son duo avec Cassano l’avait fait exploser, le buteur qui a vu le jour à Pescia en Toscane a posé ses valises depuis trois saisons au Hellas. Il est resté quand le club est descendu en 2016, là où d’autres auraient accepté des propositions de clubs de l’élite. Mais Pazzini n’est pas comme ça, il aime les défis. Au point même de finir meilleur buteur de Serie B avec 23 réalisations, permettant au rival historique du Chievo de redisputer la ville de Verone à échelon équivalent. Et si on ne reverra malheureusement pas l’association magique Cassano-Pazzini cette saison, le premier cité ayant finalement abandonné l’idée de regoûter au football, ce n’est pas cela qui arrêtera son éternel compère.
Un dernier défi et puis basta ?
Dans une interview accordée à La Gazzetta Dello Sport en janvier dernier, il évoquait son contrat courant jusqu’en 2020 : » J’ai signé jusqu’en 2020 mais je ne suis pas sûr de jouer jusqu’à cette date. Je ne pense pas pour autant que cette année soit ma dernière année, car j’ai encore cet enthousiasme et cette volonté de continuer. Je suis à l’écoute de ma tête et de mon corps, cela dépendra de nombreux facteurs mais pour le moment tout va bien. » À bientôt 34 ans, c’est vrai que la question peut se poser. Mais quand on voit que Luca Toni, international comme Pazzini, plantait encore plusieurs dizaines de buts jusqu’à ses 38 ans, on est en droit d’espérer voir jouer encore quelques années « Il Pazzo ». Un premier indice peut nous donner de l’espoir : le dernier club de Toni, c’était aussi l’Hellas.
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