Petit dico des surnoms du Calcio : Épisode 2
Alessio Cerci est « Thierry Henry di Velmontone » : à Pise, l’attaquant impressionne à coup de passements de jambe et de plat du pied dans le petit filet opposé qui lui valent d’être comparé à l’ancienne star des Gunners. Aujourd’hui on ne vous cache pas que la comparaison serait un peu mensongère.
Rodrigo Palacio est « El Trenza » : à cause de sa magnifique tresse qui trône seule au milieu de son crâne chauve. Cette tresse qui rappelle les plus belles heures d’Anakin Skywalker date de ses jeunes années, à 18 ans plus précisément date à laquelle il décide de se raser en ne laissant qu’une petite mèche de cheveux.
Adem Ljajic est « le Kaka’ serbe » : un surnom hérité de son passage à Florence. Sous le maillot de la Viola, numéro 22 dans le dos, il éclabousse l’Artemio Franchi de toute sa classe. De là à le surnommer Kaka’, c’est un peu ambitieux.
Maxi Lopez est « Le Drogba blanc » : Même taille (1m88), même poste, même jeu de tête dévastateur, même talent prometteur. Pas exactement la même carrière. Pas exactement le même palmarès.
Massimo Maccarone est « Big Mac » : le divin chauve d’Empoli arpente les terrains du ventre mou de la Serie A depuis aussi longtemps que le Big Mac est au menu. Massimo est à l’image de son homonyme alimentaire, il ne vieillit pas, ne change pas mais peut quand même vous surprendre. Un intemporel.
Alberto Gilardino est « Le violoniste » : bien avant Rudi Garcia et sa magnifique imitation du violon lors du Juventus- AS Roma en 2014, Alberto Gilardino célébrait déjà ses buts en imitant le violoniste. Qui joue le mieux de l’instrument ? Celui d’Alberto en tout les cas ne lui a pas valu d’exclusion.
Paolo Dybala est « El pibe de la pension » et « U picciriddu » : lorsque son père meurt, le petit Paolo a seulement 15 ans. Du coup il habite à l’Instituto de Córdoba, son club formateur ce qui lui vaudra ce surnom de « gamin du centre de formation ». Quelques années plus tard, Paolo a toujours un visage enfantin, les tifosi de Palerme le surnomme donc « U picciriddu », l’enfant en sicilien. Puis le gamin est devenu « La Joya », le joyau de l’attaque palermitaine, aujourd’hui il continue de scintIller à Turin et ce n’est que le début …
Alessandro Matri est « Mitra Matri » : depuis son passage à Cagliari, l’attaquant italien est surnommé « Matri la mitraillette » à cause de ses 38 buts en 131 matchs. Problème : la mitraillette a souvent tendance à s’enrayer ce qui explique une carrière en dents de scie lors de laquelle il n’a jamais su s’imposer dans un grand club. Le seul endroit où la mitraillette s’est durablement imposée est le cœur de Frederica Nargi, et c’est déjà pas mal…
Marco Borriello est « Kiss Kiss Bang Bang » : en référence au film d’espionnage italien de 1966. Pour la partie Kiss Kiss, Marco peut compter sur ses nombreuses conquêtes qui ont fait le bonheur de la presse transalpine. Pour la partie Bang Bang (non on a pas fait de faute) dans les buts faudra repasser, seulement une centaine de buts en plus de 15 ans de carrière.
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