Le petit dico des surnoms du Calcio (épisode 4)

Par Louis De Brondeau publié le 18 Mar 2016

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Claudio Marchisio est « Principino » : le petit prince en français. Lorsque Antoine de Saint Exupéry a écrit son livre, il ne s’attendait pas à ce que ça devienne un best-seller mondial. On ne s’attendait pas non plus à ce que le petit prince Claudio devienne le best-seller qu’il est aujourd’hui. Même nom, même destin.

Giacomo Bonaventura est « Jack » : Jack l’éventreur faisait couler le sang de ses victimes tandis que Jack London faisait couler l’encre. Jack Bonaventura, lui, fait les deux en même temps. Il fait couler le sang des défenseurs (Murillo) et l’encre des journalistes italiens qui ne cessent de parler de ses exploits. Un vrai Jack.

Matias Fernandez est « Matigol » : mettre gol dans le surnom d’un mec qui en a marqué 7 avec la Fiorentina en 124 matchs, ça ne colle pas vraiment. Du coup on vous propose « Matifrissons » ou « Matidribbles ». À vous de choisir.

Paul Pogba est « La pioche » : au début Paul Pogba était un mineur venu de Manchester pour trouver du travail. Puis il s’est retrouvé sur un terrain de foot. Du coup la pioche est devenu un milieu ratisseur de ballons doté d’une technique pas dégueulasse. Attention toutefois, lorsqu’il remplace sa pioche par de la dynamite (contre le Napoli par exemple) ça fait « Pogboom ».

Franco Vazquez est « El Mudo » : le génie argentin de Palermo est discret, trop pour certains qui pense qu’il est carrément muet. Mais sur le terrain, il mute, il se transforme et pour le coup c’est nous qui sommes muet devant les performances du gamin qui n’en est d’ailleurs plus un.

Emmanuel Giaccherini est « La pulce di Talla » : la Pulce en italien, la Pulga en espagnol, vous voyez où on veut en venir. L’Argentin du Barça et l’Italien de Bologna font tous les deux moins d’1m70. Les deux pratiquent le même sport (ça on en est pas sûr). Etonnant tout de même que la FIFA autorise Giaccherini à porter le même surnom que Messi.

Lucas Biglia est « El Principito » l’AS Roma a son empereur, la Lazio s’est trouvé un prince. Venu d’Argentine, le petit prince Lucas Biglia règne à lui seul sur le milieu des biancocelesti. Lorsque son royaume est en danger, le prince est en première ligne pour défendre l’aigle qui orne l’écusson de la Lazio. Le petit prince porte avec honneur et courage le brassard de capitaine des laziales. Un « gars sûr » aurait dit Serge Aurier.