Pirlo, au revoir à jamais

Par Nicolas Portais publié le 03 Juin 2016
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pirlo italia

Ainsi ça sera De Rossi, Thiago Motta, Parolo, Sturaro ou encore Giaccherini. Surtout, le numéro 21 sera dans le dos de Bernardeschi et non plus celui d’Andrea Pirlo. Une révolution (comme disait Steve Jobs) ? À vrai dire non, puisque le Champion du Monde 2006 et finaliste de l’Euro 2012 n’était plus apparu en sélection depuis le désastre du Mondial 2014, celui-là même qui l’avait fait annoncer sa retraite internationale (avant de revenir sur sa décision à la demande d’Antonio Conte). Néanmoins, une histoire empreinte de sentiments amoureux n’étant jamais vraiment terminée, la malédiction qui s’abat depuis des semaines sur le milieu de terrain azzurro laissait espérer une autre issue du côté des tifosi, voire peut-être même du côté du principal intéressé. Ne laissant pas vraiment de suspens, Antonio Conte a tranché dans le vif : la Nazionale fera sans l’homme aux coups francs magiques et à l’élégance légendaire. On constate d’ailleurs, au vu de la liste initiale des 30 joueurs, que malgré son aura, Maître Pirlo était relégué bien loin dans la hiérarchie des milieux de terrain, puisque passant également après Benassi, Jorginho et Montolivo.

Sans polémique et sans rancune ?

C’est en tout cas ce que laissent supposer les mots récemment prononcés par l’Architecte au micro de Sky Sport, qui évoque des contacts réguliers avec Conte tout au long de la saison, et à demi-mot une décision prise d’un (quasi) commun accord. Une façon de désamorcer toute polémique et de retirer une épine du pied du sélectionneur, qui contraste évidemment avec les sorties médiatiques qui entourent d’autres équipes (au hasard la France) au moment des annonces des listes définitives. Au moins un bon point à ce sujet pour Conte, qui va devoir prouver dès le début de la compétition que ses choix et ses partis pris sont les bons. D’ailleurs, on peut d’ores et déjà prendre le pari que ce choix, bien que justifié par l’âge vénérable du joueur (37 ans) et la relative faiblesse du championnat nord-américain par rapport à la Serie A, fera partie des premiers reproches qui lui seront faits en cas de parcours peu convaincant de sa sélection à l’Euro. L’ancien coach de la Juventus, tel que l’on connait, est de toute façon hermétique à ce genre de critiques.




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Nicolas Portais

Rédacteur Juventus



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