Plus qu’une négociation, Donnarumma remporte un bras de fer

Pourtant en proie au déchaînement de colère d’une partie des tifosi du Milan AC, pour lesquels la décision du portier de 18 ans de ne pas renouveler au courant du mois de juin devait être la cause d’une sanction de haine symbolique, Gianluigi Donnarumma a finalement prolongé avec le club rossonero. La question, aujourd’hui, est de connaitre les circonstances qui ont conduit à ce retournement de situation plutôt alertant, en sachant que la sympathie réciproque entre le gardien et les supporters du Milan AC a pris un sacré coup, malgré « l’heureux dénouement ».

Fassone tient bon, Donnarumma obtient des privilèges

La clé de la réussite du Milan AC dans le cadre du renouvellement de Donnarumma s’est donc prénommée Marco Fassone. L’auteur d’une campagne de communication largement aboutie, au sein de laquelle Fassone a toujours cherché à protéger son portier sans soutenir la diffamation populaire, a d’abord permis d’entretenir des relations saines entre les deux parties. Après son retour de l’Euro U21 la semaine dernière, les instances dirigeantes du Milan AC sont revenus au chevet de Donnarumma afin de rééditer les négociations contractuelles, en prenant bien le soin d’abandonner les pistes extérieures sur lesquelles les recruteurs s’étaient récemment engagés. Le nœud dans l’engrenage se prénommait en revanche Mino. Les rapports entretenus entre Raiola, Mirabelli et ses consorts furent en effet une véritable calamité. En sachant que l’agent sait aller droit au but, et sait chercher à garantir le profit maximum à chaque phase de négociation, ce retour de décision n’a évidemment pas tourné en sa faveur. Avec une majoration d’un million d’euro supplémentaire, Gigio et ses proches ont finalement attribué leur accord définitif. La rupture entre Raiola et le Milan AC sera très probablement consommée à l’avenir.

Ainsi, Donnarumma obtient un salaire qui le conduit à s’inscrire parmi les trois joueurs les mieux payés de la Serie A. La cerise sur le gâteau, c’est le recrutement de son frère aîné Antonio Donnarumma, ancien pensionnaire du modeste Asteras Tripolis. Cette annonce fut sans rappeler le recrutement du défenseur Brésilien Digao, alors jeune frère de Kakà, sous la pression exclusive de celui-ci dans le cadre de sa prolongation au Milan AC. Toutefois, et en définitive, Gianluigi Donnarumma et Mino Raiola ont choisi de s’accrocher à une clause libératrice de près de 70 millions d’euros, sur laquelle le club n’a pas transigé. A quelles fins ?

Sans le baccalauréat. Avec 6 millions

Gianluigi Donnarumma avait choisi la semaine dernière de « sécher » les épreuves du baccalauréat. Motif ? Une nécessité d’exil par l’intermédiaire d’un vol vers Ibiza, afin semble-t-il de relâcher la pression exercée sur lui, et sur son entourage. Tandis que les professeurs du jeune portier ont été relayés le lendemain par les canaux médiatiques transalpins, les procès à l’égard de Donnarumma auront au contraire redoublé d’accentuation. Cette fois, Donnarumma fut porté atteinte sur ses propres vertus, également sur sa propre conception en les concepts du travail et de la réussite.

Aux risques et périls de ses performances prochaines avec le Milan AC, Donnarumma a donc décidé de rempiler, mais il s’est aussi constitué sa foule d’ennemis. Ce qui avait commencé comme une délicate négociation s’est transformé en la controverse de l’été, pour finir en opprobre public pour l’intéressé, et sur des proportions ridiculement gonflées depuis quatre semaines. Aujourd’hui, il est enfin temps que ce vacarme sans nom prenne fin.

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