Premier bilan de la Serie A 2015/2016 (2ème partie)
Les bonnes surprises
On commence par Sassuolo (5ème) qui n’en finit plus de nous surprendre à chaque saison. Les neroverde font bien mieux que s’accrocher en décrochant de belles victoires face au Napoli, la Lazio ou encore la Juventus. L’équipe dirigée par Di Francesco est toujours invaincue sur ses terres et ceci, avec un effectif que les plus nostalgiques d’entre nous affectionnent forcément. L’Atalanta réussit également un début de saison assez inattendu. Sauvée de justesse de la relégation l’an passé, elle est aujourd’hui 8ème de ce nouvel exercice. Malgré les départs de joueurs importants tels que Baselli et Zappacosta cet été, Reja continue de faire des merveilles depuis sa prise de fonction. On pensait Empoli affaiblie suite à un mercato agité mais leur belle 13ème place vient nous prouver le contraire. Le départ du coach Sarri, couplé à ceux des cadres de l’an passé n’a pas l’air de les avoir perturbé outre mesure. Un effectif jeune et humble au service du collectif, une réussite signée Giampaolo.
La course au titre
Première surprise et première tout court, la Fiorentina s’offre le trône avec 27 points. En effet, la Viola a été l’auteur d’un début de saison aussi remarquable qu’inattendu. On lui prédisait l’enfer après un mercato qui a vu des départs importants tels que Savic, Pizarro, Neto ou encore Gómez (ainsi que leur coach), mais contre toute attente, ce chamboulement semble lui avoir été bénéfique. Dirigée dorénavant par le maestro Paulo Sousa, qui a réussi à ajouter la rigueur tactique à la mentalité joueuse inculquée par Montella lors de son passage, il en a fait l’une des plus belles équipes à voir jouer. Bien aidée par un Valero retrouvé au milieu et un Kalinic qui fait le café aux avant-postes, la Viola est passée du statut de prétendante à l’Europa League à prétendante au scudetto, ni plus ni moins.
Deuxième à égalité de points avec la Fiorentina on retrouve l’Inter de Mancini. Beaucoup s’attendaient à la voir en haut du panier suite aux énormes investissements du club, mais peut-être pas aussi rapidement ni de cette manière. Si l’on devait résumer ce début de saison nerazzurro en un mot, ce serait « solidité ». Véritable forteresse grâce à un Handanovic éblouissant et aux trois M (Medel, Murillo, Melo) toujours plus impressionnants, l’Inter n’a encaissé que 7 buts depuis le début de la saison. Une solidité qui n’est pas sans rappeler les plus belles heures de l’ère Mourinho. Quand l’attaque va se mettre à marquer, cela risque de faire très très mal. Un sérieux candidat pour la victoire finale à n’en pas douter, et c’en est même dommage de ne pas les voir jouer une coupe européenne cette année.
L’AS Roma vient compléter ce podium avec un petit point de retard sur les leaders. Un bilan positif pour les hommes de Rudi Garcia qui restent au contact et à l’affût du moindre faux-pas de leurs adversaires. Tout comme l’Inter, la Roma aura réussi un mercato impressionnant, en renouvelant une grande partie de son secteur offensif. Des investissements réussis pour la Louve car elle est aujourd’hui la meilleure attaque du Calcio (bien aidée par les éclats de Pjanic, l’adaptation rapide de Salah et le retour d’un Gervinho totalement retrouvé). À l’inverse de l’Inter, les giallorossi se cherchent encore défensivement mais une fois qu’ils auront verrouillé le coffre, il sera difficile d’en trouver la clé.
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