Quagliarella respire encore !
Nombreux sont ceux qui détiennent le potentiel d’assumer un rôle d’attaquant pour la Nazionale, mais à 33 ans, Quagliarella n’a pas non plus abdiqué. Sa performance remarquée à Vérone s’ensuit de deux brillants accomplissements en Février, quant à son enthousiasme il est retrouvé en vue de l’objectif maintien poursuivi par sa Sampdoria.
Un lion indomptable
Malgré les billevesées qui le racontaient à l’aube d’une retraite paisible sur les bords de la Ligurie, Quagliarella démontre qu’il est encore un atout majeur et décisif au plus haut niveau, et pour cause. Samedi soir, au terme d’une victoire éclatante qui consolide Montella à la tête des blucerchiati, Quagli est présent sur toutes les phases de jeu concluantes, va être la figure du guerrier qui va permettre à Antonio Cassano de célébrer son 43ème but sous le maillot de son club de cœur, et va être l’artisan du regain de confiance d’un groupe qui perdait les pédales depuis plusieurs semaines. Parvenant (toujours) à conquérir un nombre incroyable de ballons dans le secteur aérien, il permet par la même à ses coéquipiers de rester haut et de briller dans les espaces qu’il découvre. Toujours aussi à l’aise balle au pied, se délivrant régulièrement de son marquage, il répond enfin présent devant le but en fournissant à la fois la coordination, la patience et le sens du placement d’un grand finisseur. De quoi soulager en ce moment Massimo Ferrero qui peut apprécier depuis les tribunes les prouesses d’un point d’appui de taille pour son club.
La France en ligne de mire
Ainsi, les années se sont peut-être écoulées mais Quagliarella a toujours son instinct du buteur, un constat qui anime les discussions à l’approche de l’Euro 2016. L’attaquant a lancé un appel à Antonio Conte au cours d’une récente interview auprès de la Gazzetta Dello Sport, ce qui traduit sa détermination à se maintenir au niveau des plus grands attaquants de la botte malgré son désigné statut de « pré-retraité ». Et ça tombe bien, les concurrents peinent à se démarquer. Ciro Immobile manque en outre un pénalty décisif ce dimanche et ferait bien de se montrer avisé devant le retour en vogue de Fabio, qui accumule à la fois grinta et… buts. Pour autant, à la vue des circonstances, il faudra encore donner le maximum pour mériter un appel qui ne devra être regretté ni par le staff de la Nazionale ni par les tifosi italiens, et qui devra aller à l’encontre des médisances au sujet de son statut « d’homme fini », un mantra bien facile qui ne reflète pas le caractère combattant du gaillard. À lui de confirmer dès à présent et de faire taire la majorité de ses détracteurs.
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