Schelotto face aux vieux démons

Par Antoine Martin publié le 06 Fév 2016
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Si l’on ne compte pas la déroute à Gênes (4-0) avec Barros Schelotto à peine débarqué en Sicile, cette défaite en pleine semaine contre le Milan AC est le premier revers de son mandat d’entraîneur à Palermo. Outre ce fait, après deux résultats positifs, une victoire écrasante contre l’Udinese (4-1) et un nul loin de leurs bases à Carpi (1-1), les Palermitains ont sérieusement inquiété leurs supporters dans la course au maintien. Comme avant l’arrivée du technicien argentin, l’animation offensive est redevenue subitement moribonde. Défensivement, entre la bourde incroyable de Goldaniga causant le penalty de Niang, et l’oubli de Struna sur le but de Bacca, l’arrière garde rose a fait preuve d’une totale fébrilité qui laisse planer le doute pour l’avenir.

Sorrentino et le néant

Avant comme après, Sorrentino a empêché que le score ne prenne plus d’ampleur. Impérial contre Milan, c’était déjà l’homme qui avait empêché une humiliation plus large à Gênes, et dégoûté les attaquants du Frioul contre Udine. Schelotto ne peut par contre pas s’appuyer sur son double rideau défensif. Jajalo abat une basse besogne dans la solitude après le départ de Rigoni et la blessure de Maresca. Chochev lui emboîte le pas en perdant un nombre incalculable de ballons si bien que l’on pourrait se demander lequel est l’hologramme de l’autre. Derrière eux, Laazar a toujours semblé plus doué pour apporter le surnombre devant que pour s’imposer défensivement, et côté droit Struna est aux abonnés absents, si bien que les tifosi semblent demander le retour du vieux soldat Morganella dans le 11. Evidemment, comme toujours ou presque pour une équipe qui laisse le ballon à ses adversaires, la charnière centrale craque plus ou moins tôt dans le match. Le constat est édifiant, Palermo à 5 derrière comme à 4 n’arrive pas à passer un match sans encaisser de buts, malgré un grand gardien.

Un nouvel élan offensif

Néanmoins, ce nouveau système en 4-4-1-1 aura permis de retrouver une vraie animation offensive. Hormis le match contre Milan, Palerme est souvent dangereux, Quaison incarne le lien entre Vazquez et Gilardino, ce liant qui manquait tant à une équipe réputée ultra défensive qui ne marquait pas et encaissait pourtant pas mal de buts. Trajkovski apporte constamment sa vivacité en entrant en jeu. Enfin, Hiljemaark paraît enfin s’imposer comme le surplus décisif dès qu’il se porte vers l’avant (2 passes, 1 buts sur les trois derniers matchs). Avec Jajalo suspendu, les bonnes entrées de Morganella et Trajkovski, Schelotto a encore de quoi se casser la tête pour remanier un 11 de départ qui n’a pas bougé depuis son arrivée. Avec un président comme Zamparini, on sait bien que ses choix seront très importants à Sassuolo, que ce soit pour arracher quelque chose, mais également, déjà, pour son avenir d’entraîneur.




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Antoine Martin

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