Schick à l’AS Roma, le récit d’un feuilleton sans fin

Par Anthony Maiorano publié le 03 Sep 2017
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Alors que les supporters bianconeri salivaient déjà à la seule pensée de voir le longiligne tchèque aux côtés des Dybala et autres Higuain, ces derniers ont dû s’avouer vaincus face aux aléas de la fatalité. Des visites médicales non réussies et une signature avortée plus tard, l’une des révélations de l’exercice passé a dû se résoudre à mettre son rêve de grandeur de côté et partir en vacances se vider l’esprit. Telle la proie suprême qui vient de se faire lâcher par son mec, les nombreux prétendants de l’attaquant ont tout gentiment sauté sur l’occasion avec la ferme intention de s’engouffrer dans la brèche. International déjà, le natif de Prague aura finalement pesé le pour et le contre en optant pour la capitale et son marasme médiatique poussé volontiers au paroxysme. Véloce, robuste et habile techniquement, le gaucher représente le transfert le plus onéreux de l’histoire de l’AS Roma. De quoi rajouter une ligne sur le CV du directeur Monchi, déjà très riche en contenu de qualité.

Des rebondissements à tout-va

L’intrigue prend ses quartiers au J-Medical de Turin, où le brave Schick, acquis pour la modique somme de 30.5 millions d’euros est accueilli en rockstar. Une arythmie cardiaque plus tard, la Vieille Dame décide le 18 juillet dernier de renoncer finalement au transfert, le tout entouré d’un brouillard d’incompréhension et de stupéfaction. Retour donc à la case départ pour le bonhomme qui, entre sessions d’entraînements personnalisées et pensées noires… et blanches, va devoir se remobiliser. Entre dans la danse l’Inter et ses envies de renouveau et qui aurait déjà un accord de principe avec le joueur mais connaîtrait des difficultés à s’entendre avec la Sampdoria. De quoi permettre à la Roma de sortir de sa trappe et d’entamer également des pourparlers avec l’extravagant président Ferrero. Si le joueur manifeste des envies de nerazzurro, c’est bien le club de la capitale qui mène le bal. Malgré une dernière tentative de coup de poker du Napoli avec une Juventus en embuscade, c’est bien la Louve qui empoche la mise, mettant un point final à toutes ambiguïtés. Globalement, une affaire à 38 millions d’euros et un salaire net à la clé de 2.5 millions par année. De plus, la Sampdoria, déjà l’auteure d’une énorme plus-value financière sur le coup, bénéficiera de 50% de la future revente de son ex-joueur (sur une base de 20 millions). Comme ça, tout le monde est content, ou presque.

La pièce manquante du puzzle romain

Floqué de son numéro 14, le supersub devenu par la suite pièce maîtresse du collectif de la Sampdoria (avec son statut de remplaçant, l’on recensait en mars dernier des statistiques mentionnant 1 but toutes les 100 minutes, dont 6 réalisations lorsqu’il est entré en cours de match) viendra, dans un premier temps, garnir une aile de droite devenue orpheline depuis le départ de Salah et enverra du coup Defrel squatter l’ombre du géant Dzeko. Elément raffiné, sûr de soi et dévastateur balle au pied, sa capacité d’adaptation tactique sera toutefois mise à l’épreuve. Même si son poste d’ailier pourra lui permettre de rentrer sur son pied gauche soyeux, ses aptitudes de buteur et de jeu en pivot ne devront pas être mises de côté. Or, si l’indéboulonnable 4-3-3 à succès de l’ancien coach de Sassuolo ne devrait pas apporter les résultats escomptés, l’heure sera à la remise en question. Et à un système à deux attaquants ? Affaire à suivre.




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