La Serie A et le jeu vidéo, l’amour Foot

Par Joseph Cocilovo publié le 08 Jan 2017
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Serie A 2016-2017

La trêve hivernale est passée, la Serie A reprend ses droits après quelques semaines d’absence. Mais chaque année, le Père Noël a un atout dans sa manche pour faire patienter tout le monde. Car s’il y a un art où le football est omniprésent, c’est bien le jeu vidéo. Depuis plus de 20 ans, le virtuel est totalement ancré dans la culture populaire, et il nous permet d’incarner nos équipes préférées, de se mesurer à ses amis ou face au monde entier. Le jeu nous offre une durée de vie quasiment infinie et des possibilités illimitées. Mais le principe même de ce type de jeu, en tout cas ce que tout passionné de football recherche, c’est le plaisir de jouer avec l’équipe que l’on supporte, gagner avec elle, vibrer avec elle. Et tout cela est encore mieux quand notre équipe est superbe, que chaque joueur a une note très élevée, à la limite de l’indécence.

Les années 2000 et 2010, décennies de légendes

Pour un réalisme parfait, la fiction se doit de rejoindre la réalité. Et les performances des équipes italiennes dans les années 2000 nous ont gratifiés d’avatars assez impressionnants. Pour rappel, depuis la saison 2000/2001, l’Italie a réussi à placer 6 représentants, pour 3 victoires (2003, 2007 et 2010). Forcément, les producteurs de jeux se devaient de le retranscrire dans leurs jeux vidéo. C’est ainsi que nous avons eu le droit à des équipes légendaires. On peut notamment penser à la Juventus et au Milan AC de 2003, l’Inter de 2010 ou encore la Juventus de cette année qui a vu ses statistiques boostées. Mais il y en a 2 qui ont marqué l’histoire de leurs empreintes : le Milan de 2005 à 2007, et l’Inter de 2006/2007. Pourquoi elles ? Il suffit simplement de regarder de plus près leurs effectifs pour s’en rendre compte. En premier lieu, le « Grand » Milan. Pendant 3 éditions de PES ou de FIFA, il a affolé les compteurs et a vu ses joueurs gratifiés de statistiques hallucinantes. En même temps, avec de tels joueurs, difficile de faire autrement. Dida au but, même si à l’époque l’intelligence artificielle des gardiens pouvait être aux fraises, aura sauvé plus d’un joueur de la catastrophe. Mais il était rarement nécessaire d’en arriver là, car avec une défense constituée de Nesta, Stam, Cafu et Maldini, vous pouvez être sûrs que 9 fois sur 10 le joueur adverse venait se fracasser contre cette défense en béton. Le milieu de terrain n’était pas en reste. 4 milieux au talent fou, avec chacun un rôle prédestiné. Pirlo le maître artificier à la relance, Gattuso en sentinelle pour créer le surnombre que ce soit en défense ou en attaque, Seedorf qui utilise sa puissance et sa vitesse pour casser les lignes adverses, et bien entendu Kaka en maître à jouer. En attaque, un duo Shevchenko-Gilardino ou Shevchenko-Inzaghi permettait aux joueurs d’allier vitesse, puissance et finition devant le but. « SuperPippo » étant aussi adroit en chair qu’en pixel. En soi, un simple 4-4-2 suffisait au bonheur de l’utilisateur de cette équipe, qui à l’époque n’avait sur le papier aucune faille. Si l’on perdait, c’était de notre faute et prendre en excuse la manette avait tout de la mauvaise foi.

https://youtu.be/trwyXca1RKg

L’Inter sur le devant de la scène

Au fur et à mesure, Milan a laissé la place à quelqu’un d’autre. Et qui pouvait mieux reprendre le flambeau que son grand rival interiste ? Car s’il a été discret dans la première partie des années 2000, lors de la sortie de PES 2007, les joueurs qui prenaient l’Inter se sont régalés. Encore une fois, les statistiques des joueurs sont incroyables, chacun d’eux culminant au minimum à une note de 85 sur 100. Et encore une fois, un 4-4-2 classique est amplement suffisant. On retrouve un autre brésilien dans les buts, en la personne de Julio Cesar. La défense, elle, peut compter sur ses sud-américains. Cordoba et Samuel sont les rocs de la charnière centrale, Maicon et Maxwell s’occupent des côtés. On pouvait également les suppléer par les deux néo-champions du monde Materazzi et Grosso. Le quatuor du milieu, composé de Cambiasso, Viera, Zanetti et Figo permettait, comme le Milan de 2005, de construire ses actions en toute sérénité, tout en assurant la rupture d’une éventuelle contre-attaque, grâce à la faculté de ces 4 joueurs à défendre. En attaque, deux monstres de puissance venaient compléter ce merveilleux effectif : Adriano et Ibrahimovic. Avec eux, vous étiez sûrs qu’une frappe à 30 mètres allait se loger en pleine lucarne, et qu’un centre leur étant destiné résulterait d’une tête puissante au fond des filets. C’est grâce à ce genre d’équipe unique, que des jeux comme FIFA ou PES sont si populaires aujourd’hui.

La passion du foot avant tout

Le football et le jeu vidéo ont toujours eu une relation étroitement liée. Pour preuve, cette année, la Juventus a signé un partenariat avec FIFA, offrant une avancée médiatique non négligeable pour le club de Turin. Mais malgré tout, une chose doit rester en lumière. Le football comme le jeu vidéo restent dans l’absolu un loisir, un moment que l’on peut apprécier seul ou bien partager avec ses proches voire même avec des inconnus. L’important est de prendre du plaisir, de s’amuser, ils ont été créés pour ça.




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Joseph Cocilovo

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