Sirigu, le PSG lui coute cher !

Par Cesco publié le 17 Fév 2016
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Sirigu

Arrivé en 2011 en grandes pompes du côté de la capitale française, Salvatore Sirigu faisait partie des débuts du grand projet de QSI pour le PSG. Déjà positionné pour devenir le successeur désigné de Gigi Buffon lorsque celui-ci prendra sa retraite, l’ancien de Palermo a cartonné lors de ses premières saisons avec le maillot parisien. Élu meilleur gardien de Ligue 1 en 2013 et 2014 et battant même le record de minutes sans encaisser de but (au PSG) détenu par Bernard Lama, il avait tout pour s’imposer dans la durée. Pourtant voilà, le PSG s’est lassé.

Les millions avant la raison

Avec Sirigu, le PSG tenait un gardien de très haut rang. Capable d’envolées magistrales, le gardien italien montrait qu’il faisait partie de la lignée des grands. Ceci dit, les dirigeants du club de la capitale française ne l’ont pas entendu de cette façon lorsque l’opportunité de signer Kevin Trapp s’est présentée : jeune, Allemand et talentueux. Trois critères de choix qui n’ont pas fait réfléchir bien longtemps Nasser Al-Khelaïfi au moment de dégainer le chéquier. Ainsi, injustement, Sirigu a pris place sur le banc pour laisser à Trapp sa place de titulaire. Et pourtant, celui qui serait « guez » selon son coéquipier Serge Aurier aurait bien des choses à montrer en terme de talent pur et de professionnalisme. Malheureusement, le projet géant du PSG allié à la précipitation des dirigeants qui désirent la Champions League aussi ardemment que le roi Arthur voulait le Graal ont eu raison de lui.

Un banc et 6 apparitions

Relégué deuxième gardien sans forcément le mériter (sans pour autant affirmer que Trapp a usurpé sa place), il n’a pas sa chance, à aucun moment. Même lorsque le jeune allemand commet ses bourdes en début de saison (dont une d’importance cruciale contre le Real). Pire, Douchez obtient parfois les faveurs de Laurent Blanc lorsque les coupes nationales se présentent. Ainsi, le gardien se contente de quelques occasions (et encore pas toutes) pour se montrer. 6 à tout casser. C’est trop peu. Alors qu’un départ était envisagé cet hiver, Sirigu a décidé de rester contre vents et marées, quitte à prendre un risque quant à une éventuelle sélection pour l’Euro 2016 avec la Nazionale.

Un traitement cruel

Rester à Paris à 29 ans, alors que d’autres clubs lui faisaient de l’œil cet hiver, c’est le pari qu’a pris Sirigu. Pas d’offre intéressante (tout en sachant que le PSG ne voulait pas le laisser filer à mauvais prix) sur le mercato pour lui. Sirigu reste donc au Parc des Princes et est toujours convaincu qu’il est possible de déloger Trapp de son poste de titulaire. On peut comprendre cette décision et cette envie mais la récente prestation de son homologue allemand a de quoi inquiéter l’Italien. Salvatore est arrivé au club au début du projet et l’a vu grandir, se concrétiser doucement. Difficile d’encaisser le fait d’être mis au placard au moment où le club s’apprête à franchir un nouveau pallier. Surtout quand ce n’est pas forcément mérité. Malheureusement, Laurent Blanc ne semble pas disposé à lui donner sa chance au lendemain de la victoire face à Chelsea en Champions League. Une attitude cruelle pour un joueur qui a tout donné sous le maillot parisien. Toute cette histoire pourrait désormais mettre un sérieux coup d’arrêt à une carrière brillante. Croisons les doigts pour qu’il se relance vite.




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