Tactique, joueurs-clé, fragilités : où en est L’ITALIE en 2025 ?

Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’Italie oscille entre grandeur et fragilité. Capable de dominer la France et la Belgique avant de chuter face aux Bleus à Milan, elle affiche des performances inégales, entre déséquilibres défensifs et éclairs de génie. Face à l’Allemagne, après un début catastrophique (menée 3-0), elle a failli renverser le match (3-2), mais cette irrégularité pose question. À l’horizon : Haaland et la Norvège, dernier obstacle avant la qualification pour le Mondial.
Le principal problème est mental. Trop souvent, l’équipe semble « s’éteindre », comme lors des 45 premières minutes contre l’Allemagne, où elle a subi sans réaction. Ces absences ont été récurrentes à l’Euro et en qualifications, notamment contre l’Angleterre. Jouer sur la défensive par peur de perdre est une recette assurée pour l’échec. L’Italie doit retrouver son identité et cesser d’être spectatrice de son propre match.
Les statistiques illustrent cette schizophrénie tactique et psychologique. Sur 22 matchs sous Spalletti, l’Italie a encaissé trois buts dans les deux premières minutes (contre l’Albanie et deux fois face à la France). Elle a été menée à sept reprises, réussissant à revenir quatre fois. Mais inversement, en ayant mené au score quatre fois, elle s’est fait rejoindre, voire dépasser. De plus, 11 des 12 derniers buts encaissés proviennent de coups de pied arrêtés ou de têtes, signe d’un problème défensif chronique.
Sur le plan tactique, le passage au 3-5-2 était nécessaire pour donner une stabilité à une équipe perturbée par l’instabilité de l’Euro. Mais il reste perfectible : aucun des trois défenseurs centraux n’est un pur marqueur, et l’équipe manque encore de cohésion. Spalletti envisage des ajustements, comme un duo offensif Kean-Retegui pour peser davantage sur les défenses adverses. Autre piste : faire cohabiter Buongiorno, Bastoni et Calafiori, ce dernier jouant un rôle hybride entre défense et milieu.
Le réservoir de nouveaux joueurs est limité. Fagioli pourrait devenir une pièce maîtresse s’il retrouve son niveau. Baldanzi, Koleosho et Piccoli sont surveillés, tandis que Chiesa et Zaniolo restent incertains. Casadei et Pisilli peuvent s’imposer, tandis que Maldini et Gatti doivent encore prouver. Calafiori, avec son intelligence de jeu, pourrait être repositionné en mezzala.
L’Italie ne manque pas de talent ni de caractère, mais une grande équipe ne se définit pas uniquement par des remontées spectaculaires. Elle doit bâtir une véritable structure pour redevenir compétitive au plus haut niveau.
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