Théréau veut voir plus haut

Par Andrea Chazy publié le 02 Sep 2017

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Lorsqu’il arrive au Chievo en provenance de Charleroi à 27 ans, le parcours de Cyril Théréau ressemble plus à celui d’un baroudeur que d’un joueur confirmé. En France d’abord, où il commence à faire parler de lui à Angers il y a presque douze ans maintenant. Ses 10 buts inscrits en National lors de la saison 2005-2006 lui ouvrent les portes du club belge l’année suivante, où il découvre même via un prêt au Steaua Bucarest la très prisée Ligue des Champions. La stabilité, Cyril Théréau va la trouver à Verone d’abord, puis à Udine ensuite. Et plus largement, c’est en Italie que l’Auvergnat va s’épanouir pleinement.

La Serie A, un championnat qui lui va bien

Après une première saison d’adaptation, Théréau va offrir une régularité que finalement peu d’attaquants ont su donner sur une aussi longue période en Serie A dans des équipes de milieux de tableau : une moyenne de presque 10 buts par saison, le tout en étant très peu blessé. Cette vitalité, c’est ce qui fait la force de Cyril Théréau, qui a notamment souffert du manque de reconnaissance pour ses performances en France. Ce fidèle supporter de l’OM a d’ailleurs espéré rejoindre son club de coeur à quelques reprises, mais a dû se résoudre à accepter les décisions de ses clubs du moment, toujours en grand professionnel.

La Fiorentina pour une dernière danse

À 34 ans désormais, les doutes sont se dissipés concernant l’attaquant, dans un championnat qui ne rechigne pas à faire jouer des joueurs plus longtemps. La Fiorentina, solide membre du top 10, n’a d’ailleurs pas hésité à le recruter cet été son départ canon et ses deux buts en deux journées. Entouré de trois autres Français (Eysseric, Veretout et Laurini), Cyril Théréau va avoir la charge d’emmener la Viola le plus haut possible tout en épaulant l’éclosion d’un Chiesa prometteur. Un sacré défi, qui s’il est réussi, mettra un point d’honneur à une carrière honorable et trop peu mise en lumière. Mais qu’importe, l’essentiel est ailleurs : Théréau continuera à enchanter les tifosi, du bon côté des Alpes évidemment.