Top 5 : les finales Juventus-Milan AC
5ème : La Coupe d’Italie 1973
Cette année 1973 voit le Milan AC batailler sur tous les fronts : les Rossoneri remportent la Coupe des Coupes face à Leeds, et échouent dans la dernière ligne droite en Serie A (le fameux épisode de la « Fatal Verona ») au profit de la Juventus. Une Juventus à qui ils vont également être opposés en finale de la Coupe. Il s’agit à l’époque de la seconde période de Nereo Rocco sur le banc milanais, celui-là même qui a conquis la première Coupe d’Europe des Clubs Champions de l’histoire italienne en 1963. Le Diavolo est à l’époque habitué des secondes places en championnat (successivement en 1971, 1972 et donc 1973), mais est tenant du titre en coupe. La Juve, de son côté, s’appuie sur une formation composée de noms restés célèbres (Zoff, Causio, Capello, Anastasi…), et ouvre la marque au quart d’heure de jeu par l’intermédiaire de l’inévitable Bettega. Le Milan AC revient au score à la 50′ grâce à un penalty de l’ancien juventino Romeo Benetti (il retournera d’ailleurs à Turin en 1976). La finale (qui se jouait alors sur une seule rencontre) se solde par une victoire des Milanais 5 tirs aux buts à 2. Malheureux en championnat, heureux en coupe…
4ème : La Coupe d’Italie 1990
Pour la quarante-troisième édition de l’épreuve, la Vieille Dame et le Diavolo s’affrontent dans une finale aller-retour comme cela se faisait à l’époque. La Juve s’est défaite en demi-finale de l’AS Roma, tandis que le Milan AC est sorti vainqueur de sa double confrontation avec le Napoli de Maradona. Le premier volet de cette finale voit les deux équipes se séparer sur un score nul et vierge. Lors du match retour à San Siro, la Juventus parvient à s’imposer sur un but de Roberto Galia, parfaitement lancé dans l’intervalle entre les défenseurs. Le Milan aura beau réagir par l’intermédiaire du regretté Stefano Borgonovo (dont la tête est détournée par Tacconi), c’est bel et bien la Juventus entraînée par Dino Zoff qui l’emporte face aux hommes de Sacchi, qui se consoleront un mois plus tard en soulevant la Coupe d’Europe des clubs Champions. La Juve réalisera elle un doublé, s’adjugeant la Coupe de l’UEFA aux dépends de la Fiorentina, pour sa première année concluante de l’après-Trapattoni. Détail amusant, le meilleur buteur de cette Coppa 1990 fut le milanais Franco Baresi (!) avec 4 réalisations.
3ème : La Supercoupe d’Italie 2003
À peine quelques semaines après s’être affrontées en finale de Champions League, les deux formations se retrouvent au mois d’août 2003 aux États-Unis (dans le Giants Stadium d’East Rutherford) pour se disputer la Supercoupe d’Italie. La Vieille Dame aligne d’entrée plusieurs nouvelles recrues (Appiah, Leggrotaglie ou encore Miccoli, prêté l’année précédente à Perugia), tandis qu’Ancelotti dispose d’un onze de départ relativement proche de celui de la finale européenne (Cafù prend la place de Costacurta en défense et Abbiati celle de Dida dans les cages). Pierluigi Collina siffle rapidement un penalty en faveur du Milan, que se charge de transformer Andrea Pirlo d’une superbe panenka. L’égalisation turinoise intervient immédiatement par l’intermédiaire de David Trezeguet, en pur renard des surfaces. C’est de nouveau une séance de tirs au but qui va désigner le vainqueur : la Juve ne tremble pas et expédie ses cinq tentatives au fond des filets, tandis que Buffon stoppe le tir de Brocchi, pour ce qui constitue la quatrième victoire bianconera dans l’épreuve.
2ème : La Coupe d’Italie 1942
La version 1942 de la Coupe d’Italie voit la Juve et le Milan de Giuseppe Meazza se faire face en finale, alors que les deux formations ont chacune disputé un championnat (remporté par l’AS Roma) relativement quelconque : les Bianconeri terminent 6èmes, les Rossoneri, en phase stagnante depuis près de 20 ans, sont 10èmes. Qu’à cela ne tienne, les deux rivaux livrent deux combats sur cette finale aller-retour relativement prolifiques en buts (7 au total) en comparaison des finales suivantes. Le premier acte les voit se séparer sur un nul 1-1 à San Siro, le second consacre une Juve implacable qui s’impose 4-1 à domicile (triplé de l’Albanais Riza Lushta, meilleur buteur de la compétition avec 8 réalisations). La Vieille Dame est à l’époque coachée par un certain Luis Monti, ancien protagoniste du Quinquennat d’Or des années 30 et de la première victoire en coupe de 1938, et a bénéficié d’un tirage au sort clément qui lui octroyait systématiquement l’avantage du terrain (hormis en finale évidemment).
1er : La Champions League 2003
Année faste pour le Calcio qui place pas moins de trois équipes dans le dernier carré de la plus prestigieuse des compétitions européennes, avec un derby de Milan en demi-finale d’une part et un Real Madrid-Juventus bien négocié lors du match retour par les Bianconeri de Lippi d’autre part. Cette finale d’Old Trafford ne restera pas dans l’histoire comme l’une des plus spectaculaires avec un score final nul et vierge (malgré quelques occasions franches pour les Rossoneri), mais son enjeu dépasse cette fois de loin celui d’une coupe nationale. La Juventus se présente à Manchester sans l’un de ses atouts majeurs, Pavel Nedved, suspendu pour l’occasion. Le dénouement final va voir une opposition de gardiens de haute volée lors de… la séance de tirs au but (encore et toujours), avec Buffon qui stoppe les tentatives de Seedorf et Kaladze, tandis que Dida s’interpose devant Trezeguet, Zalayeta et Montero. C’est Shevchenko (qui sera élu Ballon d’Or l’année suivante) qui met fin au suspens lors de cette séance, permettant aux hommes du président Berlusconi de rafler une 6ème couronne dans l’épreuve.
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