Top 5 : Ils ont joué au Milan AC et à l’AS Roma
5ème : Gunnar Nordahl
C’est tout simplement le récit d’une légende à part entière que bon nombres d’amoureux du cuir n’ont hélas pas eu l’aubaine d’admirer. Troisième meilleur buteur du Calcio derrière Silvio Piola et Francesco Totti (225 pions en 291 apparitions) mais avec un meilleur ratio de buts marqués par matchs joués (0.77), le Suédois débarque en Lombardie sur la pointe des pieds mais mettra tout le monde d’accord et ce dès sa première saison avec à la clé un record du plus grand nombre de réalisations en une saison. Deux Scudetti et cinq titres de goleador de Serie A plus tard, il rallie la capitale en 1956 où il terminera sa carrière sans élever plus que cela son niveau de jeu. En même temps, le bonhomme avait-il encore besoin de prouver quelque chose?
4ème : Christian Panucci
Malgré des passages à Monaco, Chelsea ou encore le Real Madrid, ce sera bien du côté de San Siro que l’arrière droit de métier à la mèche rebelle trouvera chaussure à son pied. Des pieds d’ailleurs pas très maladroits qui, sous les ordres du général Capello, s’avéreront utiles à la cause milanaise. Du coup, le brave Panucci en a profité pour garnir son armoire de trophées (Scudetto, Champions League, Supercoupes d’Italie et de l’UEFA) et dès son premier exercice. Les mauvais rapports avec Arrigo Sacchi auront raison de lui et c’est l’AS Roma qui, quelques années plus tard, récupérera un joueur en quête de rédemption et de défis. Au fil des saisons, le natif de Savone, aux côtés des sénateurs Totti, Perrotta et autre Tonetto, s’affirmera comme une pièce maîtresse au sein du collectif romain, où entre 2005 et 2007 il enchaînera minutage, buts et assists. Doté d’une grande intelligence tactique, il n’hésitait pas à se muer en buteur, comme lors de la conquête de la Coupe d’Italie en 2007 (doublé en finale face à l’Inter). Décidément un homme à marier.
3ème : Philippe Mexès
En 2004, avec sa démarche de princesse, Philippe Mexès épouse le projet romain pour 7 millions d’euros en provenance d’Auxerre. Las pour lui, il arrive à un moment où le club est en proie à de graves difficultés financières et la saison qui suit sera la confirmation d’un chaos annoncé (trois changements d’entraîneur). Avec l’avènement de Spalletti à la barre et le départ à la CAN de Kuffour, le Toulousain saisira sa chance et se révélera au plus haut niveau, se détachant ainsi de l’étiquette de « danseuse » qui lui avait été octroyée. Devenu par la suite une référence à son poste, il formera avec Cristian Chivu une des charnières les plus élégantes et performantes du Vieux Continent. Il se séparera finalement d’une louve qui l’aura tant chérie pour rejoindre en 2011 un Milan AC en pleine reconstruction. Un joueur atypique capable de buts d’anthologie comme d’étrangler ses adversaires sous les yeux de l’arbitre. Docteur Philippe et Mister Mexès.
2ème : Carlo Ancelotti
Un peu comme toi dans un foot à 5, le milieu relayeur tombait toujours dans la meilleure des équipes. Que ce soit à Rome ou à Milan, il aura côtoyé la crème du football. Tout d’abord avec les Giallorossi où il engrange Scudetto et quatre coupes nationales, bien épaulé il est vrai par des seigneurs tels que Di Bartolomei, Conti, Giannini et Pruzzo. Après plus de 170 rencontres, il traîne sa valise et ses débuts de soucis au genou chez Berlusconi and Co et fera parti d’une des escouades les plus magistrales et efficaces de l’histoire de ce sport. Accompagné de ses camarades de jeu Maldini, Baresi, Donadoni, Rijkaard, Gullit et van Basten pour ne citer qu’eux, il marchera sur la planète football en remportant tout ce qu’il y avait à glaner. Nostalgique, il reviendra dans l’institution lombarde avec son costume de technicien et un léger bide à bière dans lequel il gagnera tout autant. Sa Majesté Carlo, tout simplement.
1er : Marcos Cafu
Formé à São Paulo, le double champion du monde fait office de porte-parole pour les latéraux endurants, véloces et avec une capacité à se projeter rapidement vers l’avant. Un véritable précurseur. Recruté en 1997, il Pendolino (en référence au train pendulaire italien) s’affirmera très vite comme un élément essentiel du rouage romain. Comme un poisson dans l’eau et toujours avec le smile, notamment sous la houlette de Capello (encore lui), il remporte le titre en 2001 suivi d’une Supercoupe d’Italie. De quoi enrichir son CV d’une Champions League et d’un Mondial des clubs qui lui manquait tant lors de son passage au Milan AC. Les puristes se souviendront de son triple sombrero au détriment de Pavel Nedved lors d’un bouillant derby romain et d’un joueur très propre (un seul carton rouge reçu en 11 ans de Serie A). La locomotive Cafu arrivera à quai en 2008 en laissant derrière lui une aventure couronnée de triomphes. Obrigado.
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