Top 5 : les Italiens au FC Barcelone

Par Romain Simmarano publié le 11 Avr 2017
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5ème : Francesco Coco (2001-2002)

D’une tête croisée, Francesco Coco mystifie Richard Dutruel. Il porte alors le maillot d’un Milan AC qui vient battre le FC Barcelone dans son Nou Camp. Nous sommes le 26 septembre 2000 : est-ce un hasard si, l’été suivant, les Catalans le recrutent en prêt ? Toujours est-il que le prince du bandage crânien ne disputera que cette saison sous le maillot barcelonais, pour 23 matches et un but. Mais le natif de Paterno marque alors l’histoire : il est le premier joueur de nationalité italienne à jouer au Barça !  Encore espoir du football italien, il partira ensuite du côté de l’Inter. La suite ? Soupçons d’évasion fiscale, émissions de télé-réalité, manque de sérieux : sa fin de carrière est une longue chute vers le déclin. Pas le plus grand ambassadeur de la langue de Dante, mais à jamais le premier !

4ème : Demetrio Albertini (2005)

Pour un immense joueur italien comme Demetrio Albertini, le choix de clôre sa carrière en Espagne, et plus précisément à Barcelone, peut interroger. 5 petits matches joués, pour aucun but, dans un championnat qu »il connaissait d’ailleurs déjà, avec une saison bien plus fructueuse du côté de l’Atletico Madrid, en 2002-2003. Cependant, Albertini termine donc sa carrière sur un titre de Champion d’Espagne, sous la direction de son mentor Frank Rijkaard. disons-le franchement: même si personne n’aime le FC Barcelone en Italie, Demetrio a gagné ce droit de faire ce qu’il veut depuis que le Milan AC lui a préféré Giuseppe Pancaro. Il continue d’ailleurs, puisqu’il fait partie de l’équipe des scouts pour le jeu Football Manager. Le plus beau métier du monde.

3ème : Gianluca Zambrotta (2006-2008)

L’arrivée de l’immense latéral au FC Barcelone est le fruit de l’histoire. L’histoire d’une Juventus, justement, reléguée en Serie B à la suite du terrible Calciopoli. Auréolé de son titre de Champion du monde, et courtisé par l’Europe entière, Zambrotta pose ses valises à Barcelone. Il fait partie des expatriés de la Juventus, si nombreux cette année-là. L’expérience catalane de Zambrotta n’est en soi pas mauvaise : il y arrive aux côtés de son coéquipier Lilian Thuram, lui aussi déserteur piémontais. Il y dispute 85 matches, pour 3 buts, des statistiques honnêtes sur deux saisons, pour un arrière d’aile. Mais les performances sont mitigées, comme à Manchester où il marque à la perfection Cristiano Ronaldo pendant 90 minutes, mais se rend coupable d’une relance désastreuse sur Scholes qui marque le seul but du match. Pour la peine, Zambrotta quittera l’effectif de Rijkaard pour rejoindre le grand Milan AC, deux années avant la fin de son contrat barcelonais. Bene, ma non benissimo.

2ème : Sandro Puppo (entraîneur, 1954-1955)

Confier les rênes du « grand Barça » à un Italien ? Quelle idée ! On est bien trop orgueilleux de ce côte-là de la Catalogne pour l’imaginer. Et pourtant ! C’est sous la houlette d’un Italien, d’un natif de Plaisance, que les blaugrana évoluent en 1954-1955. Franco est toujours au pouvoir en Espagne, la Coupe d’Europe des clubs champions n’existe pas encore et même le FC Barcelone ne s’appelle pas encore FC Barcelone, mais Club de Futbol Barcelona. Bon, la saison n’est pas merveilleuse en soi : le Barça ne gagne pas de trophées, mais c’est normal. Notre pauvre Sandro Puppo, dans toute sa glorieuse carrière d’entraîneur, n’en aura finalement jamais gagné. On comprend d’ailleurs peut-être mieux pourquoi personne ne songera à y faire venir un transalpin jusqu’à Francesco Coco.

1er : Thiago Motta (1999-2007)

Alors, oui, il est né Brésilien, tout le monde le sait. Mais son identité italienne actuelle, dont il a d’ailleurs su toujours se montrer digne et parfois même à grands coups de crampons dans les rotules, ne fait aucun doute. Et fait de lui le meilleur ambassadeur italien de l’histoire du Barça. En fait, son passeport italien l’exonère de la règle des joueurs extra-communautaires ce qui facilite son intégration comme sa place de titulaire. Formé au club, il y totalise 147 apparitions pour 10 buts. Sous Rexach, comme sous Antic, il est une pièce maîtresse de l’entrejeu barcelonais. Perclus de blessures, son influence faiblit jusqu’à son départ en 2006 pour l’Atletico Madrid, puis pour l’Italie. Mais son palmarès au Barça est immense, avec notamment 2 titres de champion et 1 Champions League. La suite de sa carrière, entre Italie et France, est assez belle pour faire de lui notre numéro 1 de ce top 5 latino.




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Romain Simmarano

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