Top 5 : le Napoli face aux clubs français en coupe d’Europe

Par Maxime Artois publié le 13 Août 2017
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5ème : Napoli – Paris-SG (1992-1993) : 0-2, 0-0

Pour les Azzurri, il s’agit d’un match à oublier. Engagé en seizièmes de finale de la coupe UEFA, le Napoli se frotte à un Paris-SG fraichement racheté par Canal + mais qui tarde à faire ses preuves. Le plus improbable survient pourtant dès le match aller et la défaite cuisante dans l’antre de San Paolo. Les Napolitains reçoivent une leçon de football, malgré la présence de joueurs talentueux comme Zola ou Careca. Dès la première mi-temps, le suspense est tué par le doublé d’un George Weah en grande forme et porté par un superbe élan collectif. La domination parisienne restera outrageuse, aussi bien en seconde période que lors de l’ensemble du match retour. Insipide, le Napoli constate avec froideur ce que représente l’absence d’un génie comme Maradona…

4ème : Napoli – Marseille (2013-2014) : 2-1, 3-2

Le dernier épisode en date : placés dans un groupe très relevé (avec Arsenal et Dortmund), le Napoli et l’OM s’opposent par deux fois en l’espace de deux semaines. Au Vélodrome, c’est une partie de plaisir pour le Napoli, qui marque par deux fois (Callejón et Zapata) face à une équipe phocéenne fantomatique, qui parvient tout de même à réduire le score par André Ayew. En revanche, le match retour est plus disputé : au San Paolo, c’est (encore) André Ayew qui lance les hostilités dès la 10ème minute. Mais le Napoli va réagir vite et bien avec deux buts en deux minutes signés Gokhan Inler et Gonzalo Higuain. Un Higuain qui se révèle déjà précieux puisqu’il scelle la victoire de son équipe à un quart d’heure de la fin, après une égalisation de Thauvin. Résultats positifs donc, mais anecdotiques : malgré 12 points au compteur, le Napoli est sorti dès la phase de groupes à la différence de buts…

3ème : Metz – Napoli (1969-1970) : 1-1, 1-2

Le Napoli affronte un club français en Coupe d’Europe pour la première fois de son histoire au premier tour de ce qui s’appelait alors la Coupe des villes de foires, l’ancêtre de la coupe UEFA. Alors doté d’une équipe aux quelques cadres majeurs dont le gardien de légende Dino Zoff, le Napoli va pourtant peiner. A Saint-Symphorien, le match s’emballe pourtant dès la 7ème minute et le but de Bosdaves. L’égalisation de Szczepaniak une heure plus tard relance le suspense pour le match retour. Un match retour tout aussi délicat puisque le Napoli va devoir attendre un but de Ottavio Bianchi avant la mi-temps puis un penalty de Giovanni Improta pour se soulager et faire le break nécessaire, Hausser réduisant le score en fin de match pour Metz.

2ème : Bordeaux – Napoli (1988-1989) : 0-1, 0-0

Ce ne fut pas un grand match, mais cela reste un bon souvenir pour les tifosi partenopei. En huitièmes de finale de la coupe de l’UEFA, affronter un Bordeaux aussi séduisant n’est pas forcément bon signe, même lorsqu’on compte Diego Maradona dans ses rangs. Toutefois, le Napoli frappe fort dès la 5ème minute du match aller au parc Lescure : l’attaquant Andrea Carnevale, en feu cette saison-là, place une frappe imparable dans les filets de Dominique Dropsy. Ensuite ? Un match assez équilibré malgré l’expulsion d’Alain Roche et un Maradona actif, avec un coup-franc sur la barre notamment, mais aussi un but refusé sur hors-jeu. Quant au match retour, les Girondins ont certes proposé du jeu, mais cela n’a pas suffi, longtemps tétanisés dans un bouillonnant San Paolo. Au final, une qualification du Napoli, qui ira jusqu’au bout de son épopée fantastique et remportera le trophée.

1er : Napoli – Toulouse (1986-1987) : 1-0, 0-1 (3-4 aux t.a.b)

Un exploit en France, un couac en Italie. Aujourd’hui encore, cette rencontre est restée gravée au fer rouge dans l’histoire du football européen.  On ne parle pas là du match aller au San Paolo, logiquement remporté par les azzurri sur un but de l’inévitable Carnevale, mais plutôt de ce qui s’ensuit. Qui, la veille du match retour, peut imaginer l’armada napolitaine menée par un Maradona tout frais champion du monde, s’effondrer au Stadium municipal, à Toulouse ? C’est cependant ce qui va se réaliser. Dominateurs mais confiants, les Napolitains concèdent un but de Stopyra et sont invraisemblablement poussés aux tirs au but. Une séance idéale jusqu’aux loupés de Bagni, et… Maradona, dont la frappe heurte le poteau. Un traumatisme. Et dire que, la veille, l’Argentin estimait son équipe « supérieure à Toulouse« …




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Maxime Artois

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