Top 5 : Les plus jeunes centenaires de Serie A
5ème : Altafini (24 ans et 239 jours)
José Altafini, c’est l’emblématique attaquant Italo-Brésilien qui remportait en 1958, le fameux mondial de 1958 disputé en Suède (avec le record de Just Fontaine à 13 buts). Pour l’anecdote, il jouera également 2 ans pour la Nazionale en 1961 et 1962. Joueur du Milan AC avec qui il a marqué le football de son empreinte, sa dernière grande épopée italienne était avec la Vieille Dame, la Juventus. Au total, il aura marqué 216 buts en 459 matchs et est le quatrième meilleur buteur de l’histoire de la compétition. C’est avec les Rossoneri qu’il inscrira cependant son 100ème but, un soir de mars 1963. Une saison qu’il terminera avec 11 buts seulement en championnat, mais 14 réalisations au cours de la Coupe des clubs Champions qu’il offrira littéralement au Milan AC.
4ème : Borel (23 ans et 307 jours)
Felice Borel II exactement. Une époque ou on mettait des numéros pour distinguer les frateries. Champion du Monde avec l’Italie en 1934 et véritable phénomène dès ses débuts en championnat, il dépasse les 50 buts en deux saisons. 29 buts puis 32 la saison suivante. C’est avec la Juventus qu’il écrit l’histoire puisqu’en seulement neuf saisons avec le club turinois, l’attaquant inscrira la jolie bagatelle de 119 buts en 205 matchs. Malheureusement, des genoux douloureux l’empêcheront par la suite de continuer sur ce rythme fou et il terminera avec 132 buts en Serie A avec une carrière qui s’arrêtera un peu tôt pour celui que l’on appèlera le petit papillon. Magnifique à voir jouer, mais éphémère. Son 100ème but sera inscrit en 1938 lors d’une victoire face à la Liguria (3-1), un match dans lequel il deviendra aussi le meilleur buteur de l’histoire du club avec 114 réalisations (record battu depuis).
3ème : Boniperti (23 ans et 193 jours)
Une légende de la Juventus ! L’homme d’un seul club, avec 462 matchs disputés sous le maillot bianconero et 182 buts inscrits. Un destin fabuleux déjà prédit par ses mentors de l’époque. Arrivé à la Juventus pour 60 000 lires (et oui) à 19 ans, il remporte deux Scudetti en trois ans et passe la barre des 100 buts sans sourciller avant ses 24 ans. L’élégance et le style qu’il dégagera au cours de ses années turinoises bâtiront la réputation et l’image de la Juventus. La légende raconte que les Agnelli lui offraient des vaches à chacun de ses buts… Un poil rommancé peut être, mais l’histoire mérite d’être soulignée.
2ème : Piola (23 ans et 68 jours)
C’était évident qu’il soit dans ce classement. Le grand Silvio Piola, meilleur buteur de l’histoire de la Lazio avec laquelle il disputera 9 saisons et forgera sa légende. Meilleur buteur de l’histoire du football italien, il atteindra les 100 buts en Serie A le 6 décembre 1936, selon toute logique avec les azzurri, qui le recrutent pour 250 000 lires, une somme astronomique à l’époque. Bien aidé par ses 51 unités acquises du côté de la Pro Vercelli, grand club italien de l’époque, le centenaire ne mettra pas longtemps à venir. Physique moderne, il révolutionnera le football par son positionnement haut sur le terrain, capable de marquer, de dribbler et d’organiser le jeu. Des joueurs qu’on recherche encore à l’heure actuelle. Lors de son transfert à la Juventus, Piola n’est cependant plus le jeune joueur fringant de ses débuts mais il laissera derrière lui l’empreinte de 290 buts en Serie A. Record encore inégalé à ce jour.
1er : Meazza (23 ans et 32 jours)
La légende de l’Inter, dont le nom est associé au Stadio San Siro de Milan, a marqué les esprits nerazzurri. A à peine 23 ans, il franchit la barre des 100 buts assez facilement du fait de sa précocité. Meilleur buteur à même pas 20 ans en inscrivant 31 buts lors de la saison 1929/1930. Meazza reste encore aujourd’hui l’un des plus grands footballeur italiens, grâce à notamment son double titre de champion du monde avec la Nazionale en 1934 et 1938. Joueur emblématique de l’Ambrosiana-Inter résultat de la fusion avec la Milanese, Meazza reste à ce jour le plus jeune joueur à avoir atteint les 100 buts en Serie A. Icardi n’est que 6ème, mais l’époque dans laquelle évolue l’argentin et le contexte font que cette sixième place à une résonance toute particulière.
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