TOP 5 : Les meilleurs buteurs de Napoli-Juventus

Par Ken Fernandez publié le 31 Mar 2017

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5ème : Edinson Cavani

« Moi je n’aurais jamais pu le faire ». Le 22 août dernier, Edinson Cavani répond en ces mots aux journalistes italiens l’interrogeant sur le départ de son successeur pour le rival turinois. Opération séduction ? Peut-être. Une réponse sincère ? Assurément. En 3 saisons et 104 buts sous le maillot partenopeo, l’attaquant uruguayen est devenu une icône pour son club. Bourreau des défenses de Serie A, El Matador a inscrit 5 buts en 8 affrontements avec la Vieille Dame. En dehors de son but essentiel en finale de la Coppa, Cavani est rentré dans l’histoire de cette rencontre un soir de janvier 2011 dans un San Paolo chauffé à blanc par 58 000 spectateurs et en inscrivant un triplé à l’arrière garde turinoise. Les victimes d’un soir se nomment Storari, Bonucci et Chiellini et les complices Maggio, Dossena et Hamsik.

4ème : Marek Hamsik

Il Capitano connait bien la Juventus. La Vieille Dame est l’équipe que le Slovaque a le plus croisé au cours de sa carrière : 27 fois toutes compétitions confondues. Marekiaro y a inscrit 6 buts et donné 2 passes décisives. Un bilan plus qu’honorable et des buts qui comptent, à l’image d’une contre-attaque pleine de rage, un soir de finale de Coppa Italia, en mai 2012. Peu rancunier, son adversaire du soir a plusieurs fois tenté d’attirer le milieu de terrain dans ses filets, sans succès.Troisième joueur le plus capé de l’histoire du Napoli, Hamsik n’est plus qu’à cinq buts de Diego Maradona, le meilleur buteur de l’histoire du club. Nul doute que comme en 2009 (déjà), le jeune Hamsik voudra inscrire son 111e but contre la Vieille Dame. Et continuer d’écrire son histoire.

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3ème: Jose Altafini

« Core ‘ngrato !« . Le surnom du troisième de notre classement résonne encore dans les étroites rues de Naples. Cette appellation, Jose Altafini la doit à un soir de 1975. L’attaquant défend alors les couleurs de la Juventus, en concurrence pour le titre avec son ancien club, Naples… Ce jour là, les deux équipes se rencontrent dans le Nord de l’Italie. 88e minute, Jose Altafini surgit et offre le but du titre pour la Juventus… Une « trahison » jamais pardonnée en Campanie. Pourtant, Jose Altafini a défendu haut et fort la tunique azzuro de 1965 à 1972 obtenant une belle deuxième place en 1968 grâce à son association de légende avec Omar Sivori (autre joueur à avoir connu les deux équipes). Avant de rejoindre à 34 ans la Juve où il glanera deux derniers titres de champion en 1973 et 1975. L’italo-brésilien est devenu le 4ème meilleur buteur de la Serie A (après 6 saisons au Milan AC) et aura inscrit 6 buts au cours des confrontations entre les deux clubs. Dont cette fameuse inspiration de renard…

2ème : Careca

« Ue’ Care’ Care’ Care’, tira la bomba, tira la bomba« , a grondé le Sans Paolo pendant 6 ans. En 164 rencontres et 73 buts avec le Napoli, l’attaquant brésilien Careca est entré dans la légende du club. Lieutenant de Maradona, l’attaquant brésilien, maudit en sélection a aussi inscrit 7 buts en 15 matchs contre le rival du Nord, plus que contre tout autre adversaire. Pendant 6 ans, Care dispute ses meilleures saisons au Napoli. L’avant-centre complet reste toujours attaché au club qui l’a fait vibrer : la coupe de l’UEFA de 1989, premier trophée international du club, mais surtout le deuxième scudetto de l’histoire du club en 1990 portent sa marque. Les Napoli-Juventus de fins des années 80 aussi.

1er : Del Piero

Qui d’autre qu’une légende du football peut être le meilleur buteur de l’histoire des Juventus-Napoli ? 11 buts en 24 matchs. Voici le bilan d’Alessandro Del Piero. Le meilleur buteur et joueur le plus capé de la Vieille dame a pris l’habitude de marquer ces rencontres toujours très chaudes au cours de sa carrière. En Serie A, en Coppa Italia et même en Serie B, le champion du monde a souvent été le bourreau des Napolitains entre 1993 et 2012. En 24 matchs, il s’est imposé 12 fois pour seulement 6 défaites et a inscrit quelques buts inoubliables. L’histoire de Del Piero est d’ailleurs étroitement liée à celle des Partenopeo puisque c’est contre eux qu’il dispute le dernier matchs de sa carrière : une fête gâchée par Cavani et Hamsik en finale de la Coppa Italia 2012. L’histoire se rappellera aussi des apparitions de l’attaquant au San Paolo, jardin d’adoption d’Alessandro qui, même en Nazionale, y a inscrit un but en 2002 contre la Serbie-Monténégro.