Top 5 : Les pires transferts de la Serie A

Par Simon Arces publié le 07 Sep 2016

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5. Bastos (Lazio)

Défenseur central international angolais (27 sélections/2 buts), Bartolomeu Jacinto Quissanga dit « Bastos » s’est engagé jusqu’en 2020 avec la Lazio. Payé 6,5M, cet athlétique défenseur (1,88m) arrive du FK Rostov (D1 Russe), club dans lequel il évoluait depuis l’été 2013. Achat surprenant de la Lazio, qui mise sur un joueur sans véritable expérience du haut niveau et qui n’est, en plus, pas promis à un avenir très radieux. Encore une fois, les dirigeants laziale se penchent sur un joueur dont on ne connait pas réellement le niveau et le payent une somme tout de même conséquente pour tenter un pari assez fou. La Lazio se retrouve donc officiellement sans joueur italien en défense. Pourquoi ne pas avoir mis cette somme pour un jeune italien prometteur tel que Edoardo Goldaniga (Palermo) ou Armando Izzo (Genoa et pré-sélectionné pour l’Euro 2016) à titre d’exemple ?

4. Thomas Vermaelen (AS Roma)

Sur ces trois dernières saisons, il a joué 42 matchs officiels toutes compétitions confondues, soit une moyenne de 14 matchs par saison. Le défenseur, qui aura 31 ans le 14 novembre prochain, a été particulièrement touché par les blessures ces dernières années. Il a été prêté avec option d’achat de 10M, avec dans son esprit l’espoir de se relancer à la Roma. L’international belge (58 sélections/1 but) cherche de la continuité pour espérer retrouver son niveau. C’est là où le bât blesse, puisque la Roma doit être performante tout de suite après une saison où, malgré le changement d’entraîneur, elle s’est hissée à la 3e place du classement. Hors Vermaelen ne semble pas du tout au niveau à l’heure actuelle et il lui faudra au moins une saison pleine pour le retrouver. On appelle ça un gros pari des dirigeants romains, en espérant qu’il sera réussi.

3. Leonel Vangioni (AC Milan)

Les Sud-Américains n’en disent que du bien, certes. Il a tout gagné en Argentine avec River Plate, certes. Il rejoint Milan gratuitement, certes. Mais dans quel but Milan recrute un arrière gauche en plus ? À l’instant même où les deux arrière gauche de la Nazionale sont Luca Antonelli et Mattia De Sciglio. C’est à ne plus rien comprendre. Encore une recrue avec un gros point d’interrogation, puisque malgré ses 3 sélections, cet Argentin arrive pour la première fois de sa carrière en Europe. Qui plus est, dans une équipe en mal de repères et de joueurs performants. On peut dire que ça sent le roussi pour Vangioni chez les rossoneri.

2. Bruno Alves (Cagliari)

Le club sarde, champion de Serie B la saison dernière, a voulu miser sur un joueur très expérimenté pour son retour dans l’élite. Mais il n’aurait peut être pas dû. D’une part, le Portugais file sur ses 35 ans bien qu’il n’ait jamais évolué dans un championnat du top 5 et rejoint LE championnat où savoir bien défendre fait partie du patrimoine. De plus, il rejoint une équipe qui ne jouera certainement pas les premiers rôles de Serie A, voir même qui luttera pour le maintien. A-t-il encore les moyens de faire partie d’une équipe qui va devoir subir les grandes écuries adverses et les directs concurrents pour la permanence en ligue majeure ? La preuve en est, Cagliari a encaissé 5 buts après les deux premières journées. L’autre point négatif est qu’il fait de l’ombre aux jeunes italiens comme par exemple Marco Capuano qui avait un fort potentiel. Mais son temps de jeu va être encore un peu plus réduit cette saison au détriment d’un étranger de 35 ans… Alors oui Bruno Alves c’est 47 matchs de Champions League et 87 sélections, mais est-ce vraiment une bonne pioche ?

1. José Sosa (AC Milan)

Arrivé en provenance du Besiktas pour une somme de 7,5M, ce milieu offensif de 31 ans vient « renforcer » l’animation offensive milanaise. Doté d’un gros potentiel, il rejoint le Bayern à 22 ans pour 9M. Après deux saisons moyennes, il retourne au pays. Après deux passages manqués au Napoli (2010/2011) puis à l’Atletico (janvier à juin 2014), « Le Petit Prince » se sent finalement mieux dans des championnats et équipes moins huppées, puisque c’est en Ukraine (Metalist) qu’il réalise ses meilleures prestations. Des matchs qui lui permettent d’engranger quelques sélections avec l’Argentine. On peut se poser quelques questions quant au rendement et à l’apport qu’aura l’Argentin dans le jeu du Milan. Pour un joueur qui n’a jamais réussi à s’imposer dans grand championnat et qui n’a, à 31 ans, pas une grande expérience du haut niveau (seulement 9 matchs de Champions League, 35 de Bundesliga, 25 de Serie A et 15 de Liga). Et dire que Milan a recruté trois joueurs au profil similaire (sont également arrivés Mario Pasalic et Mati Fernández)… Ça n’arrange évidemment pas les choses.