Top 5 : Les Uruguayens de la Juventus

Par Boris Abbate publié le 25 Avr 2017

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5 ème : Rubén Olivera

On commence ce classement tout doucement avec Rubén Olivera. El Pollo franchit l’Atlantique dès son plus jeune âge pour s’engager avec la Juventus en 2002. Mais sa première saison n’est que le reflet du compte de fée espéré et Rubén Olivera joue peu sous les ordres de Marcelo Lippi. Le garçon enchaine alors les prêts avant que l’arrivée de Capello ne change les choses à l’été 2004. Beaucoup plus mature et avec une meilleure connaissance du Calcio, le milieu offensif va vivre ses meilleurs moments aux cotés de l’entraineur frioulan. Toujours disponible et avec un grand état d’esprit, le natif de Montevideo se montre utile à chaque fois qu’il entre en jeu et il trouve même le moyen d’inscrire quelques pions importants comme celui-ci contre le Chievo en mars 2005. Malheureusement la suite de l’aventure se compliquera et le joueur renchainera les prêts avant de retourner au pays.

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4 ème : Daniel Fonseca

Surnommé El Tigre, Daniel Fonseca rejoint les Bianconeri en 1997 après des joutes réussies à Cagliari, au Napoli et à l’AS Roma. Vite barré par la concurrence et notamment par le duo Del Piero-Inzaghi, Fonseca se met au service du collectif et profite des quelques opportunités pour montrer son talent et placer quelques pralines dans les filets adverses. En mai 1998 un des ses buts offre même le Scudetto à son équipe, et un an plus tard, en janvier 1999, l’atypique attaquant inscrit l’une de ses plus jolies réalisations turinoises avec un superbe enchainement contre le Milan AC à San Siro. L’Uruguayen remporte un Scudetto, une Supercoppa et la coupe Intertoto avec la Vielle Dame, mais il finira par rejoindre River Plate après 4 saisons passées dans le Piémont.

3 ème : Marcelo Zalayeta

Marcelo Zalayeta a à peine 19 ans lorsqu’il débarque à Turin après avoir fait ses classes dans le mythique club de Peñarol. Nous sommes alors en 1997 et personne ne se doute que le gamin entrera dans le coeur des tifosi pour l’éternité. S’il ne parvient pas à s’installer comme un titulaire indiscutable dans le onze bianconero, El Panteron va rentrer dans l’histoire avec des buts importantissimes comme ceux contre le Real Madrid et le FC Barcelone en Champions League. Trop nonchalant et avec un mode de vie un peu trop agité, le géant attaquant enchainera plusieurs prêts et allers-retours au club, mais il accompagnera tout de même son équipe en Serie B en 2006, avant de rejoindre le Napoli l’été suivant. Au final, Zalayeta totalisera plus de 35 buts et environ 170 matchs avec la Vielle Dame, avec notamment 4 Scudetti et 3 Supercoppa dans les bagages.

2 ème : Martin Caceres

Une centaine de matchs disputés, 5 Scudetti consécutifs, 2 Coppa Italia, 3 SuperCoppa, des buts décisifs et des interventions défensives toujours tranchantes. Aucun doute, Martin Caceres est un des grands bonhommes de cette nouvelle Juventus initiée sous l’ère Conte. En 2012 et après une courte parenthèse au FC Séville, El Pelado débarque définitivement au Juventus Stadium. Avec Conte et avec Allegri, le défenseur met en avant sa polyvalence et il fait même oublier la BBC turinoise lorsqu’il est aligné. Auteur de buts décisifs contre l’Inter, le Napoli et même le Milan un soir de Coppa à San Siro, Martin Caceres était l’un des joueurs les plus appréciés du public turinois. Trop souvent blessé, le joueur quittera librement la Juventus à l’été 2016.

1 er : Paolo Montero

Du lourd pour finir. On le surnomme Terminator mais son surnom n’a rien d’humoristique. Parti très tôt du pays, Paulo Montero rejoint l’Atalanta où il passera 4 saisons avant de rejoindre la Juventus pour y vivre une grande et belle histoire d’amour. Dans le Piémont Montero devient vite un cadre et un « monument » pour tous les tifosi bianconeri. Impérial en défense, le garçon traine ce coté hargneux et agressif qui vont le rendre célèbre. Avec plus de 300 matchs sous le maillot, Montero collectionne les trophées avec 4 Scudetti, 1 Coppa Italia, 3 SuperCoppa, 3 finales de Champions League, et 1 coupe intercontinentale pour ne citer qu’eux. Costaud !