Trezeguet : « Italie-France ne sera jamais un match amical »

Par Christophe Malcangi publié le 31 Août 2016

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Trezeguet-Juventus-Real Madrid-2003

Heureux bourreau des italiens à l’Euro 2000, bien malheureux à la séance des penalties en 2006, David Trezeguet a traité de cette rivalité entre l’Italie et la France auprès du Corriere Della Sera. « Italie-France ne pourra jamais être un match amical, nous ne plaisantons pas. Ce sera toujours un match très particulier et très suivi. Il y a une grande rivalité, mais aussi beaucoup de respect. Le vainqueur Jeudi à Bari ? Je prévois un match nul, avec quelques expérimentations: c’est une répétition générale avant les matchs qui vaudront trois points. »

A propos du nouveau sélectionneur et de l’héritage Conte : « Je crois que Ventura a l’expérience qu’il faut, il est intelligent de repartir du travail réalisé par Conte afin d’insérer progressivement de nouveaux joueurs, je crois que Ventura a ses propres idées et qu’il veut laisser son empreinte par la suite. Il a en tout cas hérité de l’enthousiasme retrouvé, d’une partie du public mais aussi des joueurs. Vous avez bien vu les larmes de Buffon et Barzagli après leur élimination ? Deux champions du monde, touchés dans l’orgueil et dans leur attachement au maillot, parce qu’ils voulaient remporter leur dernier Euro. Un exemple pour tous les coéquipiers. »

Au sujet du groupe à disposition : « Parmi les attaquants, Belotti est très intéressant et Ventura le connait bien, ça va les aider tous les deux. Il faut faire un travail sur les jeunes en Italie, qui doivent grandir et trouver plus d’espace au haut niveau. Pellè a fait un choix plus économique que sportif, qui doit être respecté. Même si lui même sera conscient de la différence entre la Chine et l’Angleterre. Avec Eder il a formé un duo très intéressant, et Conte a fait découvrir des joueurs qui ont fait des choses extraordinaires en France. »

Petite parenthèse Higuain. « Il a la possibilité d’écrire l’histoire, lui a toujours faim et il a l’envie du but que j’avais également, il est toujours présent là où ça peut faire mal. Parfois on oublie la beauté simple du ballon qui rentre au fond des filets. »