Verratti s’exprime sur la Nazionale : « La plaie est encore ouverte. »

Au cours d’une interview exclusive publiée ce matin par la Gazzetta Dello Sport, Marco Verratti s’est exprimé sur sa situation au Paris Saint-Germain et sur le rachat nécessaire en équipe nationale, voici ses propos. « La plaie est encore ouverte, et cela sera très douloureux de regarder le Mondial à la télé. C’était un échec total. Le fait d’avoir recueilli l’Espagne dans notre propre groupe nous a peut-être poussé à ne pas croire en nous-mêmes jusqu’au bout. »

« Si nous pensions arriver deuxièmes, quoi qu’il arrive ? C’était l’air qui se ressentait en Nazionale. Et puis les Barrages sont des matchs difficiles, même s’ils peuvent paraître à votre portée. Il faut regarder vers l’avant. Et changer. Nous autres joueurs sommes les premiers responsables. »

« Mon jaune face à la Suède ? Dans le football moderne nous avons tous notre part de responsabilité à endosser. J’accepte les critiques, ils font partie du métier, surtout si tu joues pour une nation entière. L’important est que les gens comprennent que nous ne jouons pas pour l’argent, mais pour l’honneur de représenter notre propre pays. Di Biagio ? Il voit le football comme moi, ça peut être un avantage. Ventura avait une vision très tactique, peut-être que cela fonctionne en club, mais en Nazionale il est plus difficile d’acquérir de nombreuses notions tactiques en quelques journées. Parfois quand nous tenions le ballon, il existait une confusion. L’organisation est importante, mais la tactique ne fait pas tout. »

« Je respecte Ventura, il est un peu comme Zeman. Mais si vous mettez Zeman à la tête de l’équipe nationale, il va peut-être être dur pour lui de transmettre ses idées à tout le monde sur une durée aussi déterminée. »

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